En France, Ségolène Royal sera la candidate du Parti socialiste pour les élections à la présidence de la République du 22 avril 2007. Il y avait au départ, 3 candidats au PS : Ségolène Royal, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. Ségolène Royal représente le «renouveau» du PSParti socialiste. Strauss-Khan se voulait «moderne». Fabius avait un discours très à gauche, très social.
Le 16 novembre, les membres du PS ont choisi leur candidat. 80% des 205 000 membres du PS ont voté. Mme Royal a eu 106 000 voix et plus de 60%. Dominique Strauss-Khan a fait un peu plus de 20% des voix. Et Laurent Fabius, moins de 20%. La victoire de Ségolène Royal dans son parti n’est pas une surprise. Depuis plusieurs mois, elle est une vedette de la vie politique française. Elle apparaît, dans les medias, comme celle qui peut battre Nicolas Sarkozy, une autre vedette politique française. Sarkozy est ministre de l’Intérieur et président du grand parti de droite, l’UMP. Sarkozy veut lui aussi se présenter à la présidence de République.
Ségolène Royal va maintenant devoir rassembler les différents courants du PS. Elle devra montrer aussi qu’elle peut convaincre les électeurs de gauche pour gagner les élections à la présidence de la République. Jusqu’à présent, les idées de Ségolène Royal sur l’école, l’insécurité et le travail, ne plaisent pas tous les électeurs français de gauche, loin de là. Les communistes et l’extrême gauche jugent trop libérales certaines positions de Ségolène Royal. Mme Royal a, par exemple, critiqué la réduction du temps de travail faite par la gauche. Elle a aussi proposé un encadrement militaire des jeunes délinquants. Reste que c’est la première fois, dans l’histoire de France, qu’un grand parti politique choisit une femme comme candidate à la présidence de la République.
Une réponse
Royal, elle est de droite, mon vieux