Grande journée Portes ouvertes à Karl City, ville présentée comme un modèle de sécurité et de bien-être....
Les spectateurs sont accueillis, sur la place publique, par une délégation de responsables. Ils vont être guidés tout au long de la visite de la ville. Sourires et empressement faussement sympathiques. Accueil faussement chaleureux.
La visite commence. Dans l'épicerie bar-tabac, les spectateurs font connaissance avec Madame Martinet qui tient la boutique avec son fils depuis la disparition de son mari. Elle y vendait des confitures artisanales. Mais les produits qu'elle vend doivent désormais tous être certifiés par le gouvernement de Karl City. Première fausse note dans ce monde soi-disant parfait.
Les spectateurs découvrent ensuite la maison du tailleur. Une entreprise dans la famille depuis quatre générations. Quatre générations d'artistes...
Le tailleur actuel est, lui aussi, un artiste. Pourtant, il ne fabrique que des uniformes. Sa créativité est bridée par des normes très strictes décidées par l'état. Le malaise s'installe peu à peu chez les spectateurs. La tour de contrôle, le gouvernement de Karl City décide vraiment de tout.
Un des stewards, faussement sympathique est relié aux ordres des responsables de Karl City par son oreillette. Justement, il reçoit un appel de la tour de contrôle pour un problème urgent. Il laisse les spectateurs seuls et sans surveillance. Tournant de la visite. Les spectateurs vont découvrir la face cachée de ce monde parfait.
Les spectateurs assistent ensuite à une séance de l'Académia, l'académie de la bonne pensée et de la pensée unique. Ils sont invités à applaudir les décisions les plus absurdes. Ils sont amenés à se soumettre à la loi. A quel moment vont-ils s'y opposer ? Et comment ?
En l'absence des stewards, les spectateurs sont appelés par des résistants. Ils en découvrent la cache. Sous la lumière rouge, deux frères témoignent : ils sont recherchés par l'Etat et obligés de se cacher avec l'aide de certains habitants . Ils sont recherchés simplement parce qu'ils n'étaient pas d'accord avec les recommandations du gouvernement. Et parce qu'ils ont voulu dénoncer la dictacture par des campagnes d'affichage. Dans cette cache des résistants, les spectateurs découvrent la réalité de Karl city...
La perfection de Karl City n'est qu'apparente. Le malaise devient plus profond.
Après le spectacle interactif, c'est l'échange final. L'équipe recueille les impressions et réflexions des spectateurs et débat avec eux.
L'équipe inscrit son spectacle interactif dans les activités du Village de la Démocratie. Car montrer les coulisses des dictatures, en démonter le processus de création, c'est faire avancer la démocratie.