En 2015, selon un rapport d’ONU ONU Organisation des Nations unies, presque tous les Etats du monde sont à l’ONU. L’ONU a été créée pour défendre le droit international, la justice, la sécurité et la paix. , 73 % de femmes ont déclaré avoir été victimes de violences sur internet, et 18 % de ces femmes de violence grave sur internet. Quelles sont ces violences ? Ces violences sur les réseaux sociaux vont des discours sexistes jusqu’aux insultes et même aux menaces de mort. Une insulte qui revient souvent est « sale pute ». Les journalistes Florence Hainaut et Myriam Leroy ont d’ailleurs appelé leur documentaire #salepute. On y voit des femmes raconter comment elles ont été victimes de discours de haine sur les réseaux sociaux.
Qui harcèle ?
Derrière ces discours de haine, il y a le plus souvent un homme qui profite de l’anonymat des réseaux sociaux. Et même souvent plusieurs hommes qui s’en prennent, ensemble à la même femme. C’est ce que l’on appelle le harcèlement harcèlement pression que l’on exerce sur quelqu’un en meute. Ce harcèlement peut détruire la femme psychologiquement. Certaines femmes vont même jusqu’à craindre pour leur vie ou celle de leur famille. Contrairement à ce que l’on croit, les harceleurs ne sont pas des paumés, des exclus de la société. La plupart de ces hommes viennent d’un milieu social et économique plutôt favorisé.
Impuissance
Face à ces violences, les femmes sont souvent désarmées. On sait que les entreprises des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter ont bien du mal à contrôler tous les messages et ainsi éviter les violences qui règnent parfois sur leur réseau. Et on voit aussi dans le documentaire comment la police et la justice sont, elles aussi, souvent impuissantes.
Porter plainte
Pourtant les choses commencent à bouger. On voit dans le documentaire des femmes qui ont porté plainte malgré toutes les difficultés. Aujourd’hui, les plaintes aboutissent rarement à une condamnation. Mais il est nécessaire de porter plainte car plus il y aura de plaintes, plus on prendra le harcèlement au sérieux. On pourra alors règlementer et faire des lois pour protéger les femmes de cette haine en ligne.
Question de démocratie
Pour certains, la solution est simple : que ces femmes se retirent des réseaux sociaux. Cela veut dire : priver ces femmes d’une liberté. Cela veut dire : laisser les réseaux sociaux à ceux qui sont les plus violents, les plus haineux. Cela veut dire : renoncer au débat démocratique sur les réseaux sociaux et donc renoncer en partie au moins à vivre dans une démocratie. Une démocratie qui nous concerne tous et toutes.
Le documentaire à voir gratuitement sur Arte, suivi d’un débat
Auteur : Thierry Verhoeven
Vos commentaires
HELENE
Le 24 avril 2022 à 01:59
J’apprécie beaucoup votre Journal d’information . Merci 👍☺️
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