Etre candidate ou candidat, c’est toujours un engagement. Cela prend du temps et demande beaucoup d’énergie. Oui, faire de la politique est une chose très sérieuse. Pour cela ne nous empêche pas de sourire, voici une présentation amusante des types de candidats.
Le candidat évident
Il était déjà là avant. Il a fait du bon travail dans son parti, au conseil communal ou comme échevin ou comme bourgmestre. Du bon travail, ce n’est seulement avoir joué son rôle, c’est aussi avoir la sympathie des électeurs et si possible de membres de son parti.
Le candidat communautaire
Il est d’origine espagnole, italienne, turque ou africaine. Les électeurs de même origine peuvent préférer voter pour lui que pour d’autres candidats. C’est le candidat des « minorités visibles ». Il a encore plus de chances depuis que les étrangers peuvent voter aux élections communales.
La candidate
Elle est aussi capable qu’un candidat homme. Depuis qu’il faut au moins la moitié de femmes sur la liste, elle a plus de chances de figurer sur la liste.
Le candidat montant
Il est jeune et commence à faire ses preuves dans le parti. Les partis doivent se rénover et rajeunir leurs élus.
Le candidat parachuté
Il n’est pas vraiment sur le terrain mais ne tombe pas vraiment du ciel. La population le connaît bien. Il a ou avait des responsabilités importantes ailleurs. Il est président de parti ou ministre.
Le candidat poids lourd de la ville
Il est bourgmestre depuis 12 ans ou 18 ans. Il n’est pas toujours d’accord avec les dirigeants de son parti et il le fait savoir. Grande gueule sympathique, il est depuis longtemps le symbole symbole Personne ou chose qui représente bien un sentiment, une idée, qui sert d’exemple de sa ville.
Le candidat de papa
Il arrive mais il a déjà un nom. Son papa fait déjà de la politique. Mais attention, parfois, ce n’est pas si facile de se faire un prénom.
Le candidat people
Il est sportif, présentateur de télé ou artiste connu. Le candidat parfait pour avoir les voix des électeurs hésitants ou admirateurs. C’est le candidat à la mode.
Le candidat citoyen
Il travaille bénévolement pour le bien-être des citoyens de sa commune. Il anime un comité de quartier ou un club sportif. L’électeur lui fait plus confiance parce qu’il n’est pas un « professionnel » de la politique.
Le candidat torpille
Il est choisi pour sa compétence dans un domaine particulier. Il a une seule cible.
Ancien colonel ou commissaire de police, il sait de quoi il parle en matière de sécurité.
Le candidat qui peut encore servir
Il a un passé politique brillant. Il a été ministre important ou dirigeant historique de son parti. Il est souvent le dernier sur la liste, une place presque aussi remarquable que la première. Il fera des voix par sympathie. C’est le pousseur de liste.
Le candidat héroïque
Il est tête de liste d’un petit parti qui fera sans doute 1% des voix si tout va bien. Pas évident de représenter un parti qui n’a pas d’élu et qui n’a aucune chance d’en avoir un. Il le sait. Cela ne l’empêche pas en rentrant du boulot d’aller distribuer des tracts et de coller des affiches avec quelques camarades ou même tout seul.