mercredi 4 décembre 2024

L’ESSENTIELL’information simple comme bonjour

Arno en trois chansons

Les yeux de ma mère

Ma mère, elle a quelque chose
Quelque chose de dangereuse
Quelque chose d’une allumeuse
Quelque chose d’une emmerdeuse
Elle a des yeux qui tuent
Mais j’aime ses mains sur mon corps
Et j’aime l’odeur au-dessous de ses bras
Oh oui, je suis comme ça
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
L’amour je trouve ça toujours
Dans les yeux de ma mère
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Ma mère elle m’écoute toujours
Quand je suis dans la merde
Elle sait quand je suis con et faible
Et quand je suis bourré comme une baleine
C’est elle qui sait que mes pieds puent
C’est elle qui sait comment j’suis nu
Mais quand je suis malade
Elle est la reine du suppositoire
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
L’amour je trouve ça toujours
Dans les yeux de ma mère
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière, yeah
Ma mère, elle a quelque chose
Quelque chose de dangereuse
Quelque chose d’une allumeuse
Quelque chose d’une emmerdeuse
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère

Oostende Bonsoir

On s’promène comme tous les soirs
On s’dit rien , on va de bar en bar
Ça rime à rien comme tous les soirs
J’suis seul avec toi, Ostende bonsoir

Spilliaert allume la digue comme tous les soirs
Aux couleurs nostalgie, aux couleurs désespoir
Il nous peint les marées, le ciel et nos regards
J’suis seul avec toi, Ostende bonsoir

Il est trop tard, y’a plus de chèvre folle
Dans les bistrots on pense plus, on se console
Il est trop tard comme tous les soirs
J’suis seul avec toi, Ostende bonsoir

Tu me promènes Ostende, comme tous les soirs

De bière en bière et d’histoire en histoire
Ça rime à rien, comme tous les soirs
C’est pas grave, demain sera un autre soir
C’est pas grave, demain Oostende bonsoir

Je veux vivre

Je veux vivre dans un monde sans jalousie, sans amant
Et où les pessimistes sont contents
Je veux vivre dans un monde sans papier et où mon foie
Arrête de pleurer
Je veux vivre dans un monde sans pilule
Et où les riches et les pauvres n’existent plus
Je veux vivre dans un monde
Où les chiens embrassent les chats
Et où ils dansent, ils dansent une rumba
Je veux vivre dans un monde
Où les malheureux sont heureux
Je veux vivre dans un monde
Où Dieu il est amoureux
Je veux vivre dans un monde
Sans chichis et où les cons font pas de bruits
Je veux voler très haut libre comme un poisson dans l’eau
Et dans ma bouche, pas de mots
Je veux vivre dans un monde sans cholestérol
Avec une overdose de rock’n’roll
Je veux vivre dans un monde
Où on ne doit pas chercher
Chercher la beauté, chercher la vérité

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