Selon les historiens, Bruxelles aurait un peu plus de 1000 ans. La ville a d’ailleurs fêté son millénaire en 1979. A cette époque lointaine, cette bourgade s’est développée autour d’une rivière : la Senne. Progressivement, Bruxelles a pris de l’importance, notamment au niveau du commerce. Son atout était sa position géographique. Ce lieu était situé à un carrefour en Europe : entre l’Europe du Nord et celle du Sud. Aujourd’hui, les choses n’ont pas changé : Bruxelles est toujours une plaque tournante sur le continent. Elle est le siège de nombreuses organisations internationales.
Bruxellois, 1 Belge sur 10
1,2 million de personnes vivent à Bruxelles. C’est 10% de la population du pays. Et plus encore durant la journée: de nombreux Wallons et Flamands viennent travailler à Bruxelles. Quelle est la proportion de francophones et de Flamands qui habitent dans la région de Bruxelles ? La question est souvent posée, mais les données ne sont pas précises. On cite souvent les chiffres suivants : plus de 90% de francophones, et donc moins de 10% de Flamands. Depuis 1932, Bruxelles est officiellement une ville bilingue, ou l’on parle le français et le néerlandais.
19 communes
Depuis 1989, Bruxelles, avec ses 19 communes, forme, à elle seule, une des trois régions du pays : la Région de Bruxelles-capitale. Sa fête? La fête de l’iris, début mai. Car l’emblème de la région est un iris jaune, sur fond bleu. Cette fleur poussait dans les marécages, le long de la Senne, du temps où Bruxelles n’était encore qu’un bourg. Aujourd’hui, même si les tours en béton y poussent comme des champignons, Bruxelles est, grâce à ses nombreux parcs et la forêt de Soignes, une des capitales les plus vertes du monde.
Le casse-tête
Dans la Belgique fédérale, la position de Bruxelles est comme un casse-tête. Mais c’est aussi cela qui rendrait une éventuelle séparation du pays très compliquée. En effet, à qui reviendrait Bruxelles en cas de scission du pays ?