lundi 29 avril 2024

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Un thème, dix mots pour la Semaine de la Langue française

Pendant le mois de mars, la langue française sera en fête. Des manifestations auront lieu en Wallonie et à Bruxelles. Mais pas seulement: la semaine de la langue française se déroule aussi dans les pays francophones du monde entier. Cette semaine de la langue française encadre la Journée internationale de la Francophonie.

Le 20 mars, c’est la Journée internationale de la Francophonie. Ce jour de fête  de la langue française, les francophones du monde entier le célèbrent depuis 1990. Pourquoi cette date ? Parce que c’est le 20 mars 1970 qu’a été signé le Traité à l’origine de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à Niamey (Niger). Cette organisation a fêté ses 40 ans l’an dernier.

C’est donc autour du 20 mars que s’organise la semaine de la langue française.

La Semaine en francophonie en 2011

Cette année, pour fêter la langue française, la France, le Québec, la Suisse romande, l’Organisation Internationale de la Francophonie et la Communauté française de Belgique ont choisi le thème "Solidarités"! Cette année, la thématique rappelle que la langue permet de partager, de relier les gens. Que la langue est source d’ouverture et de solidarité..
Pour illustrer ce thème, ces pays ont aussi choisi 10 mots francophones. Ces dix mots sont: Accueillant – Agapes – Avec – Chœur – Complice – Cordée – Fil – Harmonieusement – Main – Réseauter.

Ces dix mots ont pour but de susciter l’imagination, d’aider à s’exprimer librement, à travers différents supports de création. Ces dix mots sont choisis pour jouer, pour dire, pour écrire, pour slammer, pour calligraphier, pour représenter… Autour de ces 10 mots de la solidarité s’organisent toutes sortes d’activités et de concours…
Autour de ces dix mots, les Organismes francophones de Politique et d’Aménagement Linguistiques (OPALe : Québec, France, Suisse romande, Organisation internationale de la francophonie, Communauté française de Belgique) ont d’ailleurs préparé ensemble le livret « Dis-moi dix mots qui nous relient ». Dans ce livret, dix écrivains francophones ont écrit une courte histoire ou un poème inspirés d’un mot de cette liste.

La Semaine en Belgique francophone en 2011

En principe la Semaine 2011 dure du 12 au 20 mars en Belgique francophone. Mais le programme de cette Semaine est tellement riche qu’il débordera cette année sur toute la durée de mois de mars. Depuis 1995, c’est le Service de la langue française de la Communauté française qui organise cette semaine de la Langue en fête, en collaboration avec le Conseil de la langue française et de la politique linguistique.

Chaque année en Communauté française de Belgique, une ville devient le centre de « La langue française en fête ». Cette ville accueille et organise de nombreuses animations. Elle devient la «  Ville des mots ». Cette année, c’est la ville de Verviers qui a été désignée comme Ville des mots! Comme avant elle, Mons, La Louvière , Habay… Le thème Solidarités a inspiré toutes ces Villes des mots. Autour du slogan « Les mots complices, les mots qu’on plisse ».! Cette année, au programme, les mots se dissimuleront dans les plis de la poste, les plis des jupes et des textiles pour animer les villes partenaires…

Lydia Magnoni

 

3 réponses

  1. Tu paralyses les mots ou
    les mots te paralysent ?

    La peur des mots,
    ils nous laissent pantois
    pleines de joies,
    ils se connectent aux souvenirs, à l’imaginaire,
    les mots te torturent l’esprit,
    il en faut un seul pour t’envahir et te maîtriser.
    Une arme redoutable
    qui peut te rendre la vie agréable,
    te contrarier ou t’approuver, faire de toi un esclave
    ou le maître, tout se joue dans une lettre;
    bonheur ou horreur, vitalité ou bestialité.
    L’emprise est subjective,
    mémoriale, sortis à peine de la bouche
    à toute vitesse voyagent les mots,
    à toute vitesse choisissent une direction.
    Gare aux oreilles qui les laissent rentrer,
    tel un fantôme dans un palais
    et surtout les mots de la liberté ou de la vérité.
    Comme un poignard sur le dos, pénètrent les mots,
    tout en silence ou tout en douceur
    on les murmures aux oreilles du bonheur
    et c’est le cerveau qui les dirigent;
    je l’accepte ou je les négliges !
    C’est le paradoxe du destin,
    l’embrouille du conteur qui n’en sort pas vainqueur
    d’avoir exprimé toute la fantaisie d’autrui.
    Même après la mort de celui qui les a composés,
    l’écho retentit comme une cloche au creux de ton oreille,
    et dit d’une façon ou d’une autre, ce n’est pas pareil,
    mais plus fort qu’un ouragan ou l’explosion d’un volcan.
    Combien de fois on cherche protection de leurs sévérités face à face
    sur les chemins de la race
    ou dans un milieu décevant.
    Cultivés à l’abris de chaque nom,
    ou sur la chansonnette,
    un souvenir qui te guette,
    une larme qui coule, ton coeur qui regrette.
    Dans la solitude de la nuit, dans la vie qui se termine
    même quand on ne les prononces pas on les interprètes, parfois c’est à
    se taper la tête,
    pourvu qu’ils ne t’accrochent pas en passant.
    Avec persuasion ils n’ont rien de bon,
    soumis à leurs volonté ils se plaisent ils te déplaisent,
    à se mordre les doigts quand on les a prononcés rien qu’une fois; on a
    beau mettre des barrières, ils sortent par d’autres clairières et
    pourtant nous vivons ensemble
    par des temps humides ou secs, sous le soleil ou sous la pluie; mon
    voisin a dit, depuis j’ai des soucis.
    Mais pourquoi les écouter quand ils arrivent maladroitement ? Ai-je le
    choix devant l’ampleur de la voix qui les conduits ?
    Ou quand le chef l’a dit !
    Dans la prière ils sont dans une bonne atmosphère,
    mais sur les bancs de la misère peut-on encore croire
    au mystère !
    Par moment tu es envahit,
    ils rendent triste l’un et joyeux l’autre
    selon le coeur qui les transportent;
    mais bordel, puis-je avoir la paix ?
    Ils s’accrochent avec de la glue à mes pensées,
    couchés dans mon lit je pleure et je ris pour ce que je dis ou que je
    n’ai pas dis. Perdu à jamais ils vont du meilleur au pire et pour
    terminé, s’il y a une fin, je ne vais pas les prononcer car ils se
    suivent de l’Afrique jusqu’à la banquise, rien que pour des bêtises.
    Arrêtez, je vous en prie, de prononcer les non dis,
    j’ai mis du papier collant sur ma bouche, mais ma pensée a pris la
    relève, si cela ce n’est pas la misère, comment alors arrêter ce
    calvaire?
    Ciao
    Punto e basta.

  2. C’est bien José,il y a beaucoup de fotes d’ortografe mais le message passe.
    Continue et fais toi plaisir.

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