Manger un croustillon (beignet), c’est inviter toute la foire sous sa langue. La kermesse est plus drôle que la fête populaire.
On y dépense sa dringuelle (argent de poche) en gommes, en couques et
en boules, plus sucrées et rondes en bouche que de banales friandises.
Le belgicisme peint le mot, il le crie. La drache, surtout quand elle est nationale, arrose plus qu’une forte pluie. La margaille est bien plus bruyante qu’une dispute. Bref, le belgicisme c’est tof (chouette).
Alors, stop aux carabistouilles des puristes. Qu’ils ne viennent pas mettre le brol au vogelpik dans notre langue. Ils n’ont pas de quoi faire de leur nez : c’est en belge que le grand Brel chantait !
Parce que l’avantage qu’on a, nous, les Belges, c’est qu’à force de regarder TF1, on les comprend, nos voisins. L’inverse n’est pas toujours vrai…
Traduction en français 100% de France :
Stop aux bêtises des puristes Qu’ils ne viennent pas mettre le désordre au hasard dans notre langue. Ils n’ont pas de quoi se vanter : c’est en belge que
Brel chantait.
Voir aussi Les mots décollent et Autour de la langue
Une réponse
Le français à la sauce belge
Bonjour,
Je suis professeur FLE au CVO-BVS à Bruxelles. Dans le cadre d’un cours FLE sur la Belgique et les caractéristiques des Belges, j’aimerais utiliser une illustration qui a été publiée dans l’article « Le français à la sauce belge ». Il s’agit de l’illustration « Arrête de babeler, … « . Je voudrais l’insérer dans un syllabus fait en ligne auquel n’auront accès que les étudiants qui suivent ce cours via un login et un mot de passe.
M’autoriseriez-vous à utiliser cette illustration ?
Je vous remercie d’avance pour votre réponse.
Bien à vous,
Nancy Vanweddingen
prof FLE