« Mais vous êtes fous! Oh oui! », c’est le refrain du tube de Benny B, un rappeur belge qui caracolait en tête des hit parades en mai 1990. Une chanson qui était dans la tête de la rédac chef alors qu’elle s’apprêtait à écrire le premier édito du premier numéro de L’Essentiel.
De cette chanson, elle a fait son titre d’édito. Celui-ci commençait par ces mots : « C’est vrai il fallait être un peu fou pour faire un journal comme L’Essentiel. » Le ton était donné. Dans L’Essentiel, cette douce folie serait assumée, cette fantaisie revendiquée. Un peu plus loin dans l’édito, on pouvait aussi lire: « Nous nous sommes tous défoncés pour vous proposer ce journal. Et nous avons pris un plaisir immense à le faire. » Car avec l’humour et la fantaisie, le plaisir de transmettre n’est jamais loin…
Cet humour, cette fantaisie sont depuis toujours des composantes essentielles de L’Essentiel et de son site. Cet humour, cette fantaisie s’expriment tant dans les articles que dans les titres et les illustrations… Tout au long des années d’existence de L’Essentiel, les actualités n’ont pas manqué de situations qu’il valait mieux prendre avec un sourire.
Par exemple, en février 92. La Belgique, trois mois après les élections législativesvote pour élire les personnes qui font les lois, pour élire le parlement peinait(déjà !) à former son gouvernement. Et l’équipe de L’Essentiel, en découvrant les photos d’un échange très gestuel entre le formateur Melchior Wathelet et l’informateur Jean-Luc Dehaene, lors d’une mission qui leur avait été confiée par le roi Baudouin, en avait publié le dialogue imaginaire. Un dialogue dont le titre rappelait la longue attente de Sœur Anne, qui elle non plus ne voyait rien venir…
HUMOUR ET DESSINS DE PRESSE
Dans L’Essentiel papier, il y avait beaucoup de dessins et d’illustrations. Il y en a malheureusement moins dans la version numériqueEnsemble des technologies et des appareils de l'information et de la communication. Cela veut dire internet, réseaux sociaux, ordinateurs, smartphones, etc. du journal. A l’époque du journal papier, le graphiste metteur en page était aussi illustrateur. Du coup, il n’y avait pas trop de difficultés à commander un dessin sur un sujet.
Ou encore deux dessins qui abordent le combat des femmes pour leurs droits.
CROBARDS ET CULS DE LAMPE
Et puis, il y avait les « culs de lampe », ces dessins qui faisaient
« tomber juste » la mise en page quand il n’y avait pas assezde texte… Et qui amenaient un sourire dans une page un peu austère. Ou un regard décalé, un peu d’absurde dans une réalité dramatique ou aride. Sur le site, pas besoin de « culs de lampe ». La mise en page « tombe » toujours juste.
LES TITRES
Dans un journal, papier ou en ligne, la titraille donne le ton. La titraille, c’est l’ensemble des titres, intertitres et chapeaux. La titraille informe, incite à la lecture et éclaire aussi sur l’opinion de l’auteur de l’article. Un titre peut annoncer le contenu de l’article ou du cahier en résumé. Mais il peut aussi inciter à la lecture en piquant la curiosité du lecteur, en le surprenant, ou en l’amusant par un jeu de mot, une allusion. A L’Essentiel, nous aimons beaucoup ces titres amusants, qui sont un clin d’œil complice au lecteur et qui permettent une lecture à plusieurs niveaux.
DES TITRES A DIFFÉRENTS DEGRÉS