Le 27 mars, les syndicats et les employeurs du non-marchand ont manifesté à Bruxelles. Quand on dit le secteur « non-marchand », on ne sait pas toujours très bien de quoi on parle. Surtout aujourd’hui. Il y aurait donc un secteur qui ne fonctionne pas selon les règles du marché ? Ce sont des services publics, alors ? Non, ce sont des services « privés ». C’est-à-dire des personnes qui ont créé des associations pour rendre des services à la population. Mais ces associations ne font pas de bénéfices. Il y a un secteur non-marchand dans beaucoup de pays. Mais en Belgique, c’est un secteur très important. 450 000 personnes travaillent dans le non-marchand ! Il y a, par exemple :
• les soins de santé : Hôpitaux, Maison de repos, Soins à domicile, Revalidation, Transfusion.
• les Aides familiales, l’Aide aux handicapés, le Planning familial, les centres de Santé mentale, les entreprises de Travail adapté, l’Insertion socio-professionnelle
• l’Aide à la jeunesse, à la Petite enfance, à la Culture.
Les associations et les institutions qui offrent ces services ne font pas de bénéfice. Elles ne sont pas faites pour cela. Elles sont faites pour rendre des services à la population. Ces associations ont donc besoin de l’argent de l’Etat pour vivre. Et avec la crise, l’Etat donne de moins en moins d’argent au secteur non-marchand. Avant les élections du mois de mai, les syndicats et les employeurs du non-marchand veulent donc rappeler aux hommes politiques que, justement en période de crise, la population a besoin de services non-marchands.