Dimanche 27 mai, à Moscou, des homosexuels ont essayé, pour la 2e fois, d’organiser une «Gay Pride». Les autorités russes avaient interdit cette manifestation. Pour le maire de Moscou, Iouri Loujkov, une « Gay Pride » est un «acte satanique». Des militantspersonnes qui s'engagent et qui agissent pour défendre une idée, une cause. d’extrême droite et des religieux ultra-orthodoxes ont insulté et frappé les militantspersonnes qui s'engagent et qui agissent pour défendre une idée, une cause. homosexuels. Deux députés européens ont aussi été agressés. Une députée transsexuelle italienne a reçu un œuf en pleine figure. Un député écologiste allemand a été arrêté par la police. Il a ensuite été relâché grâce à l’intervention de l’ambassade de France et d’Allemagne. Une fois de plus, la police russe a été accusée de trop laisser faire les casseurs et les militants d’extrême droite.
Pour les autorités russes, une Gay Pride est une véritable provocation. En Russie l’homosexualité n’est plus un délit depuis 1993. Depuis quelques années, il y a des lieux de rencontres pour les homosexuels à Moscou et dans d’autres grandes villes russes. Mais les homosexuels sont encore souvent rejetés et insultés par la population. Certains mouvements homosexuels n’étaient pas favorables à la Gay Pride. Ils pensent aussi que c’est une provocation inutile. Cela ne fait qu’augmenter l’homophobie et sert, en fait, les autorités russes. Samedi 26 mai, une petite manifestation contre l’homophobie a eu lieu sans violences.