au Nord et au Sud!
Le 8 septembre est la journée mondiale de l’alphabétisation.
Partout dans le monde, des associations se battent pour que chacun maîtrise
sa langue maternelle. En Belgique aussi, des organismes se battent pour donner à tous
l’accès à la lecture et à l’écriture.
De Flandre, de Wallonie ou de Bruxelles, ils ont les mêmes buts. Ainsi,
en Flandre, le VOCB édite depuis 1985, un journal qui, comme L’Essentiel,
s’adresse à des personnes qui, pour une raison ou une autre, ne
comprennent pas l’actualité des journaux classiques.
Selon la définition de l’Unesco, on parle d’analphabétisme
quand un groupe de la population «ne sait ni lire ni écrire un
texte simple en rapport avec sa vie de tous les jours». On estime que
l’analphabétisme touche un adulte sur cinq dans le monde et un
sur dix en Belgique. Cela veut dire que chez nous, si on prend dix personnes,
au moins une ne sait ni lire ni écrire.
Or, dans nos sociétés, l’écrit est partout. La personne
qui ne sait ni lire ni écrire n’a pas les moyens de comprendre
une lettre du tribunal, une lettre des impôts ou d’Electrabel.
Impossible d’aider ses enfants dans leurs devoirs, de lire une recette
de cuisine, un contrat de travail ou de location. Et comment écrire
une lettre de candidature ou savourer le dernier Harry Potter? Impossible aussi
de lire le journal. L’actualité est souvent très complexe
et écrite dans un langage difficile. Or, ne pas pouvoir lire ou comprendre
les informations, c’est ne pas exercer son esprit
critique. Comment comprendre
le système dans lequel on vit et y jouer son rôle?
La langue au-delà des frontières
Wablieft est en Flandre ce que L’Essentiel est en Communauté Française:
un vrai journal mais surtout un outil pour ceux qui ont des difficultés
avec la lecture des journaux classiques: analphabètes mais aussi immigrés, étudiants,
adultes en formation…
Wablieft est un journal qui paraît toutes les semaines. Il existe depuis
1985 et a actuellement 7 000 abonnés. Wablieft est édité par
le VOCB. Le VOCB, c’est l’équivalent de Lire et Ecrire,
pour la Flandre. Ces deux organismes sont très importants. Ils développent
des cours d’alphabétisation un peu partout. Ils se battent pour
que tous les adultes aient le droit d’accès à la lecture
et à l’écriture. Ainsi, leurs actions favorisent les collaborations
entre les différents organismes qui travaillent dans l’éducation.
Ils ouvrent l’accès à la formation pour des personnes peu
scolarisées. Ils cherchent à améliorer la qualité des
formations en mettant en place des méthodes adaptées au public
peu scolarisé.
Enfin, ils veulent faire comprendre à l’opinion publique et aux
politiques le problème de l’analphabétisme, la nécessité de
combattre ses causes et surtout d’y trouver des solutions.
Marie-Luce Scieur
Une réponse
J’ESPERE que ce projet est aussi valable pour les langues africaines. Et que l’afrique arrêtera de parler le français ou n’import quelles langues européennes.
merci à vous d’ouvrir ce débat