Cette année, le Tour d’Italie cycliste, le fameux Giro, va débuter
en… Belgique. A première vue, cet événement peut
paraître bizarre. Mais cette course ne vient pas nous rendre visite pas
hasard…
Prologue à Seraing. Ensuite, une étape de Mons à Charleroi,
une autre de Perwez à Namur et enfin, l’étape de Wanze à Hotton.
Cette année le Tour d’Italie passe par la Belgique. Les coureurs
prendront ensuite l’avion pour continuer la course sur le territoire
italien.
Nouveau parcours
Un grand Tour cycliste sort de ses frontières. Ce n’est
pas une chose rare. Le Tour d’Italie, le Tour de France, le Tour d’Espagne
font souvent des passages rapides dans les pays voisins. Ainsi, le parcours
de la Grande boucle est notamment passé sur nos terres en 2004.
Le Giro, lui, est déjà venu en Belgique en 2002. Et aussi en
1973, le temps où Eddy Merckx régnait sur le peloton cycliste.
Chaque année, les parcours des grands tours cyclistes changent. Les
organisateurs choisissent les étapes qui vont d’une région à l’autre.
Ils examinent donc les candidatures des villes qui veulent recevoir la course.
Cela coûte de l’argent aux villes qui accueillent le peloton. En échange,
cela fait aux villes un fameux coup de publicité grâce aux médias qui
suivent la course. En plus, le passage d’une course anime une ville,
remplit les hôtels, les bistrots et les restaurants.
Deux anniversaires
Parfois aussi, un parcours célèbre un événement,
un fait d’actualité. Ainsi, en 2002, pour célébrer
l’arrivée de la nouvelle monnaie européenne, le Tour d’Italie
a rendu visite à plusieurs pays européens. Cette année,
en passant en Belgique, le Giro veut aussi rendre hommagegeste de respect aux nombreux Italiens
et Belges d’origine italienne qui vivent dans notre pays. Pour nos deux
pays, l’année 2006 n’est pas une année ordinaire.
D’abord,
en 2006, c’est le 60e anniversaire de la Convention Belgo-Italienne
de 1946. C’est le début de la grande immigration italienne en
Belgique. Selon cet accord, l’Italie a envoyé, chez nous, chaque
mois, 2000 hommes. Principalement pour venir travailler dans les mines de Wallonie.
En échange de cette main d’oeuvre, l’Italie, qui sortait
vaincue de la guerre et était plutôt pauvre, recevait du charbon.
Ensuite, 2006 est aussi le 50e anniversaire de la catastrophe du bois du Cazier à Marcinelle.
En août 1956, un accident dans cette mine a tué 262 mineurs, dont
136 Italiens.
Course passionnante
Pour les amateurs de cyclisme, et aussi pour tous les Italiens de Belgique,
le Giro 2006 est une fête plus que sportive. Il y a, un peu partout en
Wallonie, des manifestations culturelles autour de l’Italie: concerts,
expositions, projections de films… L’occasion, la plupart du temps,
de faire mieux connaissance avec les richesses de la culture italienne.
Revenons
au sport. Le passage du Giro en Belgique est une occasion pour nous de mieux
connaître ce Tour d’Italie. C’est une course qui
a beaucoup moins de succès que le Tour de France. Pourtant, le Tour
d’Italie est souvent très spectaculaire et passionnant de
bout en bout. Une course qui, après s’être élancée
de Seraing, près de Liège, se termine le 28 mai, dans le Nord
de l’Italie, du côté de Milan.
Anouck Thibaut
Plus de détails sur le parcours des quatre étapes belges et
les nombreuses activités organisées, en Wallonie, en marge de
la course sur le site: www.giro2006.wallonie.be
2 réponses
Cher Monsieur,
Je viens d’assister dans ma ville à un chahut indigne.
Des voitures portant des drapeaux d’un pays et d’un
peuple que j’aime bloquaient tout le centre de ma ville
pendant TROIS HEURES. Avec klaxons pour déranger
et provoquer la population. Une DICTATURE digne de
MUSSOLINI.
Je ne m’intéresse pas au foot. Mais mon plus cher espoir
est maintenant du fond du cœur que l’Italie perde. J’irai
manifester partout dans la ville ma joie.
M’excusant de vous déranger, je vous prie de transmettre
aux meilleurs représentant des Italiens en Belgique.
Vous remerciant d’avance, je vous prie d’agréer mes
sincères salutations.
Francis CAUDRON
Cher Monsieur,
Je viens d’assister dans ma ville à un chahut indigne.
Des voitures portant des drapeaux d’un pays et d’un
peuple que j’aime bloquaient tout le centre de ma ville
pendant TROIS HEURES. Avec klaxons pour déranger
et provoquer la population. Une DICTATURE digne de
MUSSOLINI.
Je ne m’intéresse pas au foot. Mais mon plus cher espoir
est maintenant du fond du cœur que l’Italie perde. J’irai
manifester partout dans la ville ma joie.
M’excusant de vous déranger, je vous prie de transmettre
aux meilleurs représentant des Italiens en Belgique.
Vous remerciant d’avance, je vous prie d’agréer mes
sincères salutations.
Francis CAUDRON