Le CO2 ou gaz carbonique est le principal gaz à effet de serre. Et les gaz à effet de serre provoquent le réchauffement climatique. Pour lutter contre le réchauffement, il faut donc diminuer les gaz à effet de serre et surtout le gaz carbonique. Il y a un accord au niveau mondial pour limiter à 2 degrés le réchauffement du climat en 2050. Pour y arriver, les pays industrialisés doivent diminuer d’au moins 80% leurs émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. Tous les pays ne sont pas d’accord qu’on leur impose cette mesure. Ce n’est pas le cas en Europe.
Les Régions de Belgique, la Belgique et L’Union
L’Union européenne s’est engagée à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de 80 à 95% d’ici 2050 (par rapport à 1990). La Belgique aussi. Et les 3 Régions de Belgique aussi.
Les pouvoirs publics
pouvoirs publics
L’Etat, le gouvernement, les administrations
font donc des efforts pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Mais on est encore loin des objectifs de 2050. Les efforts ne sont pas suffisants.
Prenons l’exemple de la Wallonie. La Wallonie n’est pas le plus mauvais élève pour la réduction des gaz à effet de serre. En 2008, la Wallonie rejetait 12% de gaz à effet de serre en moins qu’en 1990. C’est-à-dire que les rejets de C02 ont diminué en moyenne de 0,7% par an. Mais, pour atteindre l’objectif de 2050, la Wallonie doit diminuer ses rejets de 4,5% par an en moyenne. Pourtant la Wallonie veut « être une Région aux avant-postes de la décarbonation ». En clair : la Wallonie veut être un des meilleurs élèves dans la diminution du gaz carbonique, principal gaz à effet de serre.
Pour y arriver, les ministres wallons se sont mis d’accord sur un décret « climat ». C’est une loi régionale pour le climat. Ce décret doit permettre de diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 30% d’ici 2020. Et ensuite de réussir à diminuer de 80 à 95% en 2050 (toujours par rapport à 1990).
Dans la pratique, le gouvernement wallon établira des budgets d’émission, c’est-à-dire le maximum de gaz à effet de serre que chaque secteur peut dépenser. C’est un peu comme un budget des finances. Ce budget sera valable pour 5 ans. Mais ce budget sera établi 12 ans à l’avance. Pourquoi ? Il faut laisser le temps aux différents secteurs de s’adapter et de se préparer aux budgets d’émission qu’ils devront respecter. Car évidemment, la politique de diminution des gaz à effet de serre ne doit pas empêcher le développement économique. Au contraire, cette politique doit favoriser de nouveaux marchés dans l’énergie renouvelable et dans la lutte contre les pertes d’énergie, par exemple.
Thierry Verhoeven