dimanche 8 juin 2025

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Journée mondiale de l’Eau


Photo: J.-L. Flémal

En 1997, l’Assemblée Générale des Nations Unies adoptait
une résolution qui faisait du 22 mars la “Journée mondiale
de l’Eau”. A cette occasion, tous les pays sont invités à organiser
des expositions, des conférences, des animations ou encore à publier
des documents sur le thème de l’eau.

L’eau est indispensable à la vie et n’appartient à personne.
Chez nous, dès que nous avons besoin de ce précieux liquide,
nous ouvrons le robinet et il apparaît! Pour nous, ce geste est banal.
Mais l’eau douce est un bien précieux et rare. Elle est répartie
de manière inégale sur la planète et tous les habitants
n’en disposent pas de la même façon. Ainsi, plus de 1,4
milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable.
Et 3 milliards d’êtres humains (soit la moitié des habitants
de la planète) bénéficient d’une eau dont la qualité laisse à désirer.

En Occident, les habitants consomment, en moyenne, 120
litres d’eau par
jour et par personne. Cette eau sert pour la vaisselle, la lessive, la chasse,
la douche, la cuisine. Mais l’eau est aussi utilisée pour fabriquer
tout ce que nous achetons. Chaque fois que nous utilisons de l’eau, nous
la polluons. L’eau est aussi polluée par d’autres phénomènes:
les pesticides et engrais déversés sur les champs sont entraînés
dans le sous-sol et polluent les nappes phréatiques. Cette eau polluée
se retrouve ensuite dans les cours d’eau ou dans les réserves
d’eau potable.

L’eau et les catastrophes naturelles

Chaque année, l’ONU choisit un thème pour la journée
mondiale de l’eau. En 2004, le thème est “ L’eau et
les catastrophes naturelles “. En effet, l’eau est souvent à l’origine
des catastrophes naturelles. Son manque ou son excès peut causer des
sécheresses ou des inondations et provoquer la mort de millions de personnes.
Pour l’Unesco, il existe cinq types de catastrophes naturelles liées à l’eau:
les glissements de terrain et les avalanches, les inondations, les famines,
les sécheresses et les épidémies dues à la contamination
de l’eau potable.

Beaucoup de ces catastrophes pourraient être évitées. Un
exemple. Pour diminuer le nombre de glissements de terrain et les inondations,
il faudrait mieux gérer l’agriculture. Et notamment, diminuer
la superficie des champs et replanter des haies à la place des clôtures.
Il faudrait aussi réduire les déforestations. En effet, les racines
des arbres consolident le terrain. Dans certaines régions du monde,
comme en Afrique ou en Amérique du Sud, la déforestation est
aussi responsable de la sécheresse. Dans les régions où les
arbres ont été coupés, le désert avance.

Par ailleurs, réduire la pauvreté dans le monde empêcherait
bien des catastrophes liées à l’eau. Ainsi, avec un meilleur
système d’irrigation, on éviterait les sécheresses
prolongées et donc les famines. La misère et les guerres poussent
aussi les gens à quitter leur habitation. Résultat: ces populations
se regroupent dans les bidonvilles des grandes cités ou dans les camps
de réfugiés. Et à ces endroits, l’eau est rarement
saine. Toutes les conditions sont alors réunies pour favoriser les épidémies…

Marie Luce Scieur

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