Le gouvernement Arizona est en place depuis février 2025. Il a promis de faire baisser le tauxpourcentage, partie d'un ensemble de chômage et d’augmenter le taux d’emploi à 80 %. Or, depuis un an, le chômage en Belgique a augmenté. Comment on l’explique ?
Les chiffres en Belgique
Le chômage a augmenté de 5,2 % en Belgique. Depuis un an, il y a 15.053 chômeur en plus. Les hommes sont plus touchés que les femmes.

Les chiffres par région
La Flandre est la région la plus touchée par l’augmentation du chômage + 8,20% de chômeurs en août 2025 par rapport au mois d’août 2024. En Wallonie, le chômage a augmenté de 3 % et de 4,3 % à Bruxelles.

Les explications
- Des faillites
En 2025, la construction et le secteur des transports ont connu beaucoup de faillites. La majorité de ces entreprises sont situées en Flandre. Cela explique pourquoi la hausse est plus élevée en Flandre que dans les 2 autres régions. On peut supposer que ce sont des secteurs qui emploient surtout des hommes.
- Les réformes sur les pensions
Avec l’allongement de l’âge de la pension à 66 ans au lieu de 65 ans, 4 000 chômeurs qui auraient dû prendre leur pension gardent le statut de chômeur. D’après les chiffres de l’Onemabréviation de l'Office national de l'Emploi, c’est 4 000 personnes en 2025 contre 700 en 2024. La prépension et les crédits-temps de fin de carrière ont été supprimés. Ce qui contribue encore à augmenter le nombre de chômeurs. En Flandre, la population est plus vieillissante qu’en Wallonie et à Bruxelles, cela explique encore qu’en Flandre, le chômage a plus augmenté.
Les chômeurs complets indemnisés ont dépassé les 300 000 en août 2025. Si on prend en compte tous les demandeurs d’emploi (indemnisés et libres), ce sont 549 000 personnes qui cherchent du travail. Avec la limitation du chômage à 2 ans maximum, le nombre de chômeurs complets indemnisés diminuera dans les statistiques. Mais cela ne veut pas dire que ces personnes auront un emploi. Une partie le sera, mais d’autres seront au CPASCentre public d'action sociale, d’autres encore seront “sorties des radars”. C’est-à-dire qu’elles ne recevront plus d’allocations.
A l’avenir, plus que jamais, les statistiques du chômage ne seront que des chiffres dans un tableau et ne nous indiqueront plus forcément les réalités du terrain.