Lundi 1er décembre, c’était la 20e journée de lutte contre le sida. Depuis 1988, les Nations unies ont choisi cette date pour attirer l’attention et mobiliser contre cette maladie.
Depuis 20 ans, on a fait beaucoup de progrès dans la lutte contre le virus du sida (VIH). On a notamment trouvé des traitements qui freinent la maladie chez les personnes infectées. Mais selon les scientifiques, il y a peu de chances de trouver rapidement un vaccin pour éviter la maladie. La prévention est donc plus que jamais importante. Tout comme l’accès aux traitements pour les personnes déjà malades. Et on est loin du compte.
En effet, aujourd’hui, le sida fait toujours des millions de victimes. Dans les pays « riches », le nombre de malades a diminué grâce à la prévention. Mais en France, par exemple, il y a quand même eu 5 200 nouvelles infections en 2007. On estime que plusieurs autres milliers de personnes ignorent qu’elles sont malades.
Le drame de l’Afrique
Dans d’autres pays du monde, la situation est bien plus grave. Selon le programme spécial des Nations unies, Onusida, 33 millions de personnes sont infectées par le virus du sida dans le monde. Plus de 95% de ces personnes vivent dans les pays pauvres ou en développement, surtout en Afrique. Le sida est la 1ère cause de décès en Afrique subsaharienne. Plus de deux tiers (68 %) des personnes infectées par le VIH vivent dans cette région du monde où ne vit pourtant que 9% de la population mondiale. Ce sont les femmes et les enfants qui sont particulièrement touchés.
En attendant que l’on trouve un vaccin, la priorité est à la prévention et aux traitements. Les Nations unies ont lancé un programme pour que chaque personne malade reçoive les médicaments qui « endorment la maladie ». La plupart des dirigeants des pays du monde reconnaissent la menace du sida.
Empêcher le Sida de progresser
Selon Médecins sans Frontières, 1, 9 million d’enfants ont besoin d’un traitement efficace contre le VIH. Seuls 200 000 enfants sont soignés. Donc près de 9 enfants malades sur 10 ne reçoivent pas les médicaments appropriés. MSF, et les autres associations de lutte contre le sida, appellent les gouvernements à faire des efforts pour distribuer plus et mieux les médicaments. On est donc loin d’un "accès universel" aux traitements. Et la maladie se répand plus vite que l’accès au traitement. Selon les chercheurs, quand une personne est mise sous traitement, 3 nouvelles personnes sont contaminées. De quoi justifier un des slogansphrases courtes et frappantes pour défendre une idée, une opinion. de cette 20e journée de lutte contre le sida : « s’activer ».
Une réponse
Comme quoi, faut pas oublier, les gars, d’utiliser un préservatif.