Un geste de solidarité, c’est par exemple, héberger chez soi des personnes ou des familles migrantes. Que constate-t-on ? Les “hébergeurs” wallons de la Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés sont majoritairement des “hébergeuses”. Des femmes donc.
Autre exemple plus récent : le monde est en ce moment plongé en pleine crise sanitaire, le Covid19. Les masques manquent cruellement. Or, un élan de solidarité a vu le jour pour fabriquer des masques chez soi. Les femmes sortent leur machine à coudre. Sur les 1.500 bénévoles qui ont répondu à un appel lancé à Bruxelles, près de 95% sont des femmes selon les premières estimations.
Ces gestes de solidarité sont essentiels pour redonner au monde un peu d’humanité. Mais là encore, cela demande du temps pour organiser l’accueil des familles migrantes (préparer leur chambre, aller les chercher, leur prévoir à manger…) ou pour confectionner des masques (trouver le bon patron de couture, le bon tissu, les élastiques qui manquent, aller déposer les masques où il en faut, tout cela en plein confinement…). Ce temps consacré de bon coeur vient encore s’ajouter à celui des tâches ménagères, à la gestion des enfants, à une vie professionnelle…
Un article sur la charge morale
Un article sur les hébergeuses /
Un article sur les femmes qui fabriquent des masques