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![]() L’Union européenne a durci sa politique d’immigration (photo: Belga)  | 
Pour celles et ceux qui fuient la guerre et la misère,
    la porte d’entrée de l’Union européenne est étroite.
    Les réfugiés essayent alors de passer clandestinement. Beaucoup
    y perdent la vie. Ce fut le cas pour de dizaines d’entre eux le mois
    dernier au large de l’Italie. Depuis plusieurs années, les pays
    de l’Union ont pris le problème à bras le corps. Si l’on
    ose dire…
L’Europe se construit. En matière d’immigration, certains
  disent que l’Europe construit… un mur. Une des rares portes d’entrée
  dans l’Union européenne, est de demander l’asile et
  d’être reconnu comme réfugié selon la Convention
  de Genève. En 2001 et 2002, selon les chiffres officiels, environ
  380 000 personnes auraient demandé l’asile dans un des 15 pays
  de l’Union européenne. De janvier à juin 2003, ils sont
  145 000 à avoir fait de même. En Belgique, ils étaient
  18 000 en 2002. Mais combien sont-ils à être reconnus comme réfugiés?
  1 sur 5 au mieux 1 sur 4. Bref, l’Europe n’est pas envahie, loin
  de là. 
Fuir la guerre ou la misère
Depuis 10 ans, il y a beaucoup moins de demandeurs d’asile. D’abord,
  parce que les vagues de demandes correspondent aux crises et aux guerres dans
  le monde. Ensuite, parce que les pays de l’Union européenne ont
  fermé de plus en plus leurs frontières. Beaucoup de réfugiés
  essaient donc d’entrer clandestinement dans l’Union. Sont-ils réellement
  menacés par la guerre ou fuient-ils simplement la misère? Il
  est difficile de faire le tri entre le “bon” réfugié selon
  la Convention de Genève et le “mauvais” réfugié qui,
  lui, fuit son pays pour des raisons économiques.
Une chose est certaine: beaucoup de réfugiés viennent de pays
  pauvres d’Afrique et marchent longtemps vers le Maroc, la Tunisie, la
  Libye. De là, ils espèrent débarquer dans l’Union
  européenne par les pays du Sud : Espagne et Italie principalement. Ils
  payent des passeurs ou des policiers corrompus qui leur promettent l’arrivée à bon
  port. Et ils payent parfois très cher: le voyage Libye-Italie coûte
  de 1 000 à 1 500 euros. Souvent, ce voyage se termine mal. Ces hommes
  et ces femmes travaillent clandestinement pour un salaire de misère.
  Ils peuvent être arrêtés et parqués dans des centres
  fermés avant d’être expulsés. Plus dramatique encore:
  les fragiles bateaux, où sont entassés les réfugiés,
  coulent. Exemples? Le 20 octobre dernier, 70 personnes sont mortes au large
  de l’île italienne de Lampedusa. Le 17 octobre, un adulte et 3
  enfants se sont noyés en essayant d’atteindre la même île.
L’Union réagit
Comment réagit l’Italie face à ce problème? Elle
  veut fermer encore plus les frontières. Et elle punit plus sévèrement
  les clandestins avec la loi Bossi-Fini qui date de 2002. L’Italie a même
  signé des accords avec des pays comme la Libye. Ces accords ont fixé un quota de
  réfugiés pour le pays et le retour en Libye si le nombre est
  dépassé. La Commission
  européenne réfléchit d’ailleurs à une
  politique de quota pour toute l’Union. Tant pis pour celles et ceux qui
  sont au-dessus. C’est le retour au point de départ. 
La Belgique a annoncé qu’elle n’était pas d’accord
  avec les quotasnombres fixés et obligatoires. Malgré tout, on retrouve les mêmes tendances
  dans les pays de l’Union : accords pour organiser des charters de retour
  pour les clandestins et les demandeurs d’asile refusés. Ou encore,
  contrôles encore plus sévères aux frontières, pression
  sur les pays aux frontières de l’Union pour qu’ils contiennent
  les candidats au voyage vers l’Europe. Vue de certains pays, l’Europe
  apparaît comme un paradis. Mais à mesure que l’on s’en
  approche, cette Europe ressemble souvent à un enfer…
Thierry Verhoeven
															
				
        	
        
      
        	
        
      
        	
        
      
Une réponse
Je trouve que c’est pas normal de n’accepter des gens que pour des raisons soi disant valable comme si les raisons éconnomiques ne l’étaient pas.Il est vrai qu’en Europe oxidentale et en France,en particulier,nous n’avons pas à lutter chaque jour pour trouver de quoi nous nourrir, de quoi nous loger,ou nous habiller.C’est devenu tellement normal que nous n’y faisons même plus attention.Notre point de vue est devenu totalement déshumanisé,quand nous voyons dans les médias,par exemple,qu’un bateau qui contenait plusieurs centaines de réfugiés,transportés dans des conditions abominables,a coulé faisant plus de 300 victimes,nous n’y prettons même plus attention.Mais pour en arriver à s’expatrier soi même, il faut vraiment être dans uncas extrème!ce sont des êtres humains,même si beaucoup semblent l’oublier.Ils nous ressemblent,ils ont des familles,des enfants.Tout ça pour protéger notre petit confort.Je ne trouve pas ça logique.