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Dans les années 80, l’écrivain Milan Kundera sort un roman L’insoutenable légèreté de l’être. Dans ce livre, Kundera parle des personnes qui traversent la vie avec beaucoup de légèreté et parfois même un peu trop. Cela devient alors insoutenable. Le film La loi du marché nous montre et nous fait sentir l’insoutenable gravité du chômeur. Insoutenable gravité Dans le film, la situation est grave. C’est l’histoire de Thierry, un chômeur de 51 ans. Thierry vit les problèmes d’un chômeur. Il fait des formations qui ne lui apportent pas un emploi. Il a des problèmes d’argent. Il est donc très inquiet pour l’avenir de sa famille. Il est victime de la violence de la société. Dans le film, Thierry est grave. Il prend sérieusement sa situation en main. Il ne se laisse pas démonter par une formation inutile, par un patron qui lui annonce par webcam qu’il n’aura pas l’emploi, par l’employée de banque qui lui parle de son découvert, etc. L’acteur Vincent Lindon joue le rôle du chômeur Thierry. Il donne au personnage encore plus de poids, plus de caractère, plus de gravité. Vincent Lindon est le seul acteur professionnel du film. Les autres acteurs jouent le rôle qu’ils ont dans la vie : caissière, employé, etc. Le contraste entre un acteur comme Lindon et le jeu des amateurs donne au film encore plus de pesanteur, de force retenue, de gravité. Cette gravité nous impressionne, nous les spectateurs, et nous envahit. Car évidemment, le film La loi du marché n’est pas un film gai dont on sort léger. Le film parle d’un problème grave : le chômage de masse et ses conséquences humaines et sociales. Le marché ? Quel marché ? La loi du marché, c’est la loi de l’offre et de la demande. Dans le film, il s’agit évidemment du marché de l’emploi : peu d’emplois offerts et beaucoup de demandeurs d’emploi. Dans notre société, le chômeur est comme une marchandise qui doit se vendre. L’être humain serait ainsi réduit à un objet. Et pourtant, et heureusement, l’être humain résiste. Oui, dans notre société, le chômeur est humilié. Mais comme le montre Vincent Lindon dans le film, le chômeur garde, au bout du compte, sa dignitéRespect pour un être humain d’homme. Le film est grave par son histoire, ses situations et son personnage. D’une gravité insoutenable. Insoutenable comme la réalité du chômage. Cette réalité du chômage, elle existe depuis presque 40 ans. On s’y est peu à peu habitué. Cette réalité du chômage est pourtant une énorme catastrophe humaine et sociale. Sans spectaculaire, sans grandes démonstrations, le film La loi du marché vient nous le rappeler. Et le regarder, nous donne, qui que nous soyons, un peu plus de dignité.L’exercice
exerloidumarchel.docEt sa correction
correctionloidumarchel.docDes idées de débat
debatpedaloidumarchet.docLa bande annonce du film