La Commission européenne a décidé de faire de l’année 2017, une année spéciale de contre les violences faites aux femmes et aux filles. Le Conseil de l’Union européenne qui réunit les dirigeants des 28 États membres a signé en mai la Convention d’Istanbul. Cette Convention est un pas de plus dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
Des violences encore
L’Union européenne et les États membres de l’Union ont déjà une politique contre les violences faites aux femmes. Mais dans la réalité, il y a encore beaucoup à faire. Selon les chiffres donnés par le Conseil de l’Union européenne dans les 28 pays de l’Union européenne :
• 1 femme sur 3 a été victime de violences physiques et/ou sexuelles à partir de l’âge de 15 ans;
• 1 femme sur 20 a été violée;
• plus de 1 femme sur 2 (55 %) a été victime de harcèlementpression que l'on exerce sur quelqu'un sexuel;
• 1 femme sur 3 a été victime d’un comportement de violence psychologique de la part d’un partenaire;
• 1 femme sur 3 a été victime de violences physiques ou sexuelles de la part d’un adulte au cours de son enfance.
Une pétition
Il reste beaucoup à faire en effet… Les associations et les mouvements de défense des femmes continuent donc à se battre pour une vraie égalité homme-femme et pour la fin des violences faites aux femmes parce qu’elles sont femmes. Ces associations se sont réjouies de la signature de l’accord. Mais elles savent qu’une signature d’accord ne suffit pas et elles le disent. Elles ont d’ailleurs lancé une pétition qui a recueilli plus de 100 000 signatures et qui leur permettra de faire plus pression sur l’Union européenne.
Du concret
Ces associations veulent plus de concret. Il faut que l’Union européenne et les États membres pratiquent une politique pour diminuer et punir les viols, les agressions, l’exploitation, le trafic et toutes les formes de harcèlement faites aux femmes en Europe. Il faut aussi une vraie politique d’égalité homme-femme et une lutte contre les traditions familiales de certains pays. Car au nom de la tradition, on excuse encore trop souvent les violences domestiques.
Le Conseil des femmes francophones de Belgique
Les associations de défense des femmes se rassemblent à côté de la gare centrale à Bruxelles le 8 juin