A la province, les grands partis se présentent avec leur sigleSuite de premières lettres de mots qui font une abréviation. Dans les communes, il y a souvent des listes avec des noms différents. Par exemple, à Charleroi, le CDHCentre démocrate humaniste, anciennement Parti social chrétien (PSC) se présentait avec des indépendants sur la liste C+. A Molenbeek, la bourgmestre libérale se présentait sous la liste « liste bourgmestre ». En plus, il n’y a que 10 provinces en Belgique alors qu’il y a 581 communes. On a donc une vue beaucoup plus claire des résultats. Intéressons-nous aux 5 provinces wallonnes.
M R
Dans les 5 provinces wallonnes, le MRMouvement Réformateur perd entre 2 et 5 %. Il est toujours le premier parti en Brabant wallon.
CDH
Le CDh augmente un peu dans la province du Luxembourg. Il résiste dans la province de Namur. Il descend à moins de 10 % dans les provinces de Liège et du Brabant wallon. Il a juste 10 % en Hainaut. Notons que dans les provinces les plus peuplées de Wallonie, Liège et le Hainaut, le CDH arrive 5e et dernier grand parti derrière : le PSParti socialiste, le MR, Ecoloen Belgique, le parti des écologistes francophones et le PTBParti du Travail de Belgique.
Ecolo
Ecolo est un des grands vainqueurs des élections. Il fait presque le double de voix en Brabant wallon et en Hainaut. Il progresse aussi beaucoup dans les 3 autres provinces.
PS
Le PS reste le 1er parti de Wallonie, mais il perd pas mal de voix. Il perd 7 % à Namur, 6 % à Liège, en Hainaut et dans le Luxembourg. Les scores du PS sont plus faibles dans le Brabant wallon et dans la province du Luxembourg.
PTB
On s’y attendait, mais le PTB a quand même créé la surprise : ses résultats sont spectaculaires surtout évidemment dans les anciennes régions industrielles et dans les communes pauvres de Wallonie.