lundi 2 décembre 2024

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Un confinement… plombant

Le gouvernement français a décidé un confinement très strict du 15 mars au 11 mai 2020. Fin avril et début mai 2020, une série d’études montraient que le choc psychologique était important chez beaucoup de gens surtout chez les jeunes. Voici 2 exemples tirés d’une enquête faite en France par l’Observatoire du bien-être et le Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie.

Pénible pour tous

Dans l’enquête, à la question : « À quel point le confinement est-il (a-t-il été) pénible à vivre pour vous ? », les personnes répondaient sur une échelle de 0 (pas pénible du tout) à 10 (très pénible). Cette question montre des réalités très différentes. Pour un tiers (1/3) des personnes, le confinement n’a pas constitué une période pénible du tout (réponses 0 à 3). À l’autre extrémité, une personne sur 5 a trouvé le confinement très pénible (réponses 8 à 10), une petite moitié des personnes se situant dans une situation intermédiaire.

Plus pénible encore pour les jeunes

Pour les plus jeunes, le confinement a été très difficile. Les jeunes de 15 à 24 ans ont trouvé le confinement très pénible (un peu moins de 1 sur 4). Au-dessus de 25 ans, la part des personnes qui ont trouvé le confinement très pénible est de 1 personne sur 5. Il faut dire que souvent les personnes âgées de plus de 25 ans ont souvent plus d’espace. Au-delà de la question de l’espace à vivre, les jeunes ont besoin de beaucoup de contacts sociaux, amicaux, de sorties extérieures et de rencontres pour se construire.

Pour voir toute l’enquête, cliquer ici

L’espace, c’est un vrai luxe… surtout pendant le confinement

Pour mieux vivre le confinement, la grandeur du logement et de l’espace à vivre sont plus importants que le niveau de revenus. C’est en tout cas ce que montre une enquête de l’institut français Ipsos.
Les personnes interrogées jugent que leur logement n’est pas adapté au confinement parce qu’il n’ont pas un espace extérieur (52 %), que leur logement est trop petit (49 % ), ou qu’il manque une pièce pour s’isoler (33 %).

Source Ipsos, cliquer ici pour voir toute l’enquête

Une réponse

  1. Un confinement… plombant
    Ma fille est étudiante en psychologie en deuxième année à Mons. C’est dur pour elle. Elle a très mal vécu cette période de confinement et les cours à distance. Elle ne réussit pas à se lier avec des jeunes de sa classe. Elle a failli décrocher plus d’une fois. Ce n’est vraiment pas évident de commencer des études supérieures en étant enfermée et face à son écran. C’est vrai que ce n’est facile pour personne, mais pour les jeunes, je pense que c’est encore plus dur…

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