La Commission européenne annonce de mauvaises nouvelles pour les 17 pays de la zone euro. En 2013, l’économie va encore ralentir. Et le chômage va encore augmenter. Comme en 2012… En 2014, il pourrait y avoir un mieux. Mais de plus en plus de personnes se demandent si les Etats européens font une bonne politique pour aider à la croissance économiqueaugmentation de la richesse économique et à l’emploi.
La croissance
On mesure la croissance économique avec le Produit intérieur brut, le PIB. Le PIB, c’est la richesse qui est produite dans un pays pendant un an. Si le PIB augmente, il y a une croissance économique. Si le PIB diminue, il y a un recul économique. On appelle cela une récession. Et c’est une récession que vient d’annoncer l’Union européenne pour les pays de la zone euro. En moyenne, le PIB de la zone euro va reculer de 0,3% en 2013. En Grèce, le PIB va reculer de 4,4%, au Portugal de 1,9%, en Espagne de 1,4%. Dans d’autres pays, il va un tout petit peu augmenter: 0,1% en France, 0,2% en Belgique. Quand il n’y a pas de croissance économique, il y a évidemment du chômage. Il y a aussi moins d’argent dans les caisses de l’Etat.
Le chômage
Les nouvelles ne sont donc pas bonnes non plus pour le chômage. Le tauxpourcentage, partie d'un ensemble de chômage devrait atteindre 12,2% de la population active des pays de la zone euro soit 19 millions de personnes. Le taux de chômage sera même de 27% en Grèce et de 26,9% en Espagne, deux pays fort touchés par la crise.
Les spécialistes et les responsables politiques européens disent que cela ira sans doute mieux en 2014. Le problème, c’est qu’en 2012, la récession était déjà de 0,6% et le chômage était déjà à 11,4%. Et certains se demandent ce qui pourrait bien changer si on ne change pas de politique. En effet, depuis la crise financière de 2008 et l’augmentation de la dette des Etats, les pays européens font à peu près tous la même politique. Les gouvernements essaient de mettre le budget de l’Etat en équilibre et de diminuer la dette. C’est ce que demande la Commission européenne et l’Allemagne. Cette politique doit aussi rassurer les marchés financiers.
L’austéritéle fait de baisser les dépenses de l'Etat, les dépenses sociales, de limiter les salaires
Pour cela, les gouvernements font une politique d’austérité qui est aussi appelée une politique de rigueur. D’un côté, l’Etat dépense moins. Il fait moins de travaux. Il diminue la politique sociale. Il met moins d’argent dans les services publics. Il engage moins de fonctionnairespersonnes qui travaillent pour l'Etat. De l’autre côté, l’Etat essaie d’avoir plus d’argent en faisant payer plus d’impôts et de taxes. Des spécialistes de l’économie signalent les dangers de cette politique. Pour eux, ce n’est pas ainsi que l’on peut relancer l’économie.
Car cette politique a des effets négatifs. Cette politique diminue le pouvoir d’achat. On consomme moins. Cette politique risque donc de ralentir encore plus l’économie. Ce qui veut dire plus de chômage et plus de déficitce qui manque pour qu'un budget soit en équilibre de l’Etat. Cela veut dire qu’il faut diminuer plus encore les dépenses publiques et augmenter encore les taxes avec le risque de ralentir encore plus l’économie, etc. Bref, c’est un cercle sans fin. Cette politique est aussi dure pour la population puisque l’Etat a tendance à faire moins de dépenses sociales et qu’il y a plus de chômage. D’ailleurs dans beaucoup de pays d’Europe, il y a des manifestations contre cette politique d’austérité.
[/Thierry Verhoeven/]
Une réponse
Austérité, stop ou encore ?
stop a l’austerité assez …