Ce film esthétique, bruyant, tourné comme un clipvidéo est bien à l’image de notre société : sans nuance. Le débat de la « mort » et du temps qui passe donnera peut-être à certain(e)s spectateurs/trices l’impression de ne pas avoir dépensé 12 balles pour une farce – ou un « conte » dopé aux LSD. Fâcheux que le personnage de Sasha (Ariana Greenblatt), en adolescente délicieusement insolente, troque ses répliquesparties d'un dialogue acidulées et son baggy pour un pyjama rose bonbon, elle aurait (peut-être) pu nous sauver du naufrage. Nonobstant, ces considérations tout personnelles, le film de Gerwig soulève toutefois une question sous-jacente : peut-on faire un film féministe sans verser dans le sexismele fait de considérer l'autres sexe comme inférieur, comportement qui humilie, insulte l'autre sexe. Ce sont toujours les femmes qui sont victimes du sexisme des hommes. ? – A voir.