Le 13 juin, ce sera la Fête des Pères en Belgique. Ce sera l’occasion
  de faire le point sur l’évolution du rôle des pères
  dans l’éducation de leurs enfants. “Faites des pères” était
  le titre en forme de clin d’œil d’un colloque consacré le
  7 mai à ce thème par les Femmes Prévoyantes socialistes.
La famille a beaucoup changé, lors de ces trente dernières années.
  Elle a suivi les grandes évolutions de la société: les
  progrès scientifiques, les modifications de l’organisation du
  travail, l’émancipation et l’autonomie financière
  des femmes, le recul du mariage et de l’influence de l’église,
  la reconnaissance des homosexuels. Les relations entre les hommes et les femmes
  ont, elles aussi, évolué au cours de ces dernières années.
  Les rôles et les responsabilités des hommes et des femmes se sont
  modifiés dans la société comme à la maison. 
Toutes les familles
 De plus en plus de familles sont très éloignées du schéma
  classique :papa, maman, enfants. Il y a les célibataires, les divorcés
seuls avec ou sans enfants, les familles recomposées…
 Selon des enquêtes statistiques, le nombre de mariages continue à diminuer.
  Le nombre de divorces augmente. Cela donne aujourd’hui un rapport de
  3 divorces pour 4 mariages. Alors que pour la période 1998-2000, il était
  de 3 divorces pour 5 mariages. Le nombre de familles monoparentales a lui aussi
  augmenté. On compte aujourd’hui environ une famille monoparentale
pour 2 ménages composés de parents mariés avec enfants.
Evolution des rôles
 Au cours des 40 dernières années, la place du père s’est
  profondément modifiée au sein de la famille contemporaine. Du
  milieu du 19ème siècle à la fin des années 60,
  le père était absent du foyer. Il était chargé avant
  tout d’assurer les rentrées financières. C’était
  le père autoritaire, insensible, distant. La mère assurait seule
  le quotidien du foyer. Elle cessait toute activité professionnelle pour
  s’occuper de ses enfants. La seule relation de ce père avec ses
  enfants était de participer parfois à ses jeux. C’est le
premier signe d’une évolution du rôle du père. 
 Dans les années 60, c’est la montée du féminisme.
  La femme maîtrise sa fécondité. La mère est alors
  considérée comme seule éducatrice valable de l’enfant.
  Jusqu’à la fin des années 80, les spécialistes mettent
  l’accent sur la grossesse, l’allaitement, l’instinct maternel.
  Le père est exclu de cette relation. Le père est alors tiraillé.
  Devait-il continuer à assurer sa fonction de responsable des revenus
ou s’ouvrir sur le plan émotionnel et affectif ?
 Aujourd’hui, de plus en plus d’hommes se disent prêts à participer à l’éducation
des enfants. 
Une évolution lente
 Malgré cela, on constate que les différences entre hommes et
  femmes subsistent. Ainsi par exemple, quand on interroge les jeunes sur leur
  avenir, on constate que les garçons parlent d’abord de leur avenir
  professionnel et pas de paternité. Pour les filles, par contre, la famille
  reste une priorité même si elles parlent aussi de leurs projets
professionnels.
 Au sein des familles, le partage des rôles évolue lentement.
  Ainsi, les hommes consacrent par semaine 9h20 de moins que les femmes aux tâches
  ménagères et 2h45 de moins aux soins des enfants. Ce sont aussi
  les femmes qui utilisent le plus les formules pour ménager vie professionnelle
  et vie familiale. Ainsi, en région wallonne et bruxelloise, 4 493 hommes
  et 28 373 femmes ont recoursfaire un recours, c'est faire appel à une institution (justice, ministère,...) contre une décision officielle qu'on pense injuste. au système d’interruption de carrière.
  Les femmes utilisent aussi davantage le congé parental. En 2002, 166
  hommes et 2 375 femmes l’ont demandé en région wallonne
et 45 hommes et 652 femmes en région de Bruxelles-Capitale.
 Il semble néanmoins que le nombre d’hommes qui demandent un congé parental
augmente au fil des années.
Lydia Magnoni
				
        	
        
      
        	
        
      
        	
        
      
3 réponses
je trouve cette article très intéressant et tout à fait véridic.
cet article a suscité mon intêret.Les informarions apportées sont trés enrichissantes
L’article est très intéressant… Vous donnez des chiffres, mais aucune référence!