En visitant le site du Bois du Cazier, on se rend compte de la difficulté du métier de mineur. La guide nous explique la vie des mineurs et les conditions de travail. On reste sans voix : le noir, le manque d’air, la poussière, etc. Ils passent jusqu’à 12 h en dessous de la terre. Les femmes sont au triage du charbon, les enfants travaillent dans la mine, là où les hommes ne savent pas passer.
On nous explique que la vie était dure aussi après la journée de travail. Les salaires sont très bas. Les mineurs sont mal logés dans des baraques en tôle sans confort ni hygiène. Ces maisons appartenaient aux dirigeants de la mine. Si le mineur perdait son travail, il perdait aussi son logement.
A Marcinelle, le 8 août 1956, c’est une journée qui a changé la vie des mineurs. Au fond de la mine, un wagonnet mal placé a arraché une poutre en bois. Celui-ci a cassé la conduite d’huile et les câbles électriques : le feu s’est rapidement communiqué à toute la mine. L’incendie a causé la mort de 262 personnes de 12 nationalités différentes, dont 136 Italiens.
Après l’accident, le charbonnage a continué à fonctionner pendant 10 ans.
Depuis 2012, le site du Bois du Cazier est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.