Ce qu’en dit Lola Destercq
C’est au détour d’un projet peu commun que j’ai eu l’occasion de croiser L’Essentiel, par l’intermédiaire de Thierry, une de ses chevilles ouvrières.
Nous sommes en mars 2020. En arrière-plan, on commence à parler vaguement de ce virus si lointain, à Wuhan en Chine. Nous ne savons pas que nous ne sommes qu’à quelques jours avant le premier confinementenfermement dans un certain espace.
Je concrétisais alors une idée saugrenue, un projet théâtral un peu perché, mais qui, je pense, peut faire sens, a fortiori au vu du contexteLes circonstances, les conditions, les explications d'un événement, d'un fait, d'une action politique et médiatique : un spectacle interactif sur le totalitarisme.
Cette pièce Karlcity a pour but de dénoncer l’ultra surveillance, la novlangue, la gestion gouvernementale autoritaire, la superficialité et la manipulation politique, la vie rythmée par les couvre-feux,… La crise Covid n’avait pas encore bouleversé le quotidien des Européens. La pièce résonnait alors comme une distopie. Et pourtant, un an, deux ans après, la voilà devenue son écho.
Il reste donc de cette rencontre, de ce monde créé, une trace, papier virtuel posé sur la toile. Et ce papier ouvre la porte à d’autres mondes. D’autres folies, d’autres pensées voguant telles des étoiles filantes, d’autres réflexions éclairant une autre part d’ombre.
En fait, L’Essentiel, c’est comme une constellation d’idées. Un voyage spatial, sans pénurie d’oxygène.