Ce qu’en dit Vincent Claes
Pendant ma collaboration à L’Essentiel, durant une petite dizaine d’années, j’ai eu l’occasion de m’intéresser et d’écrire sur des sujets d’actualité qui ne faisaient pas partie de mes domaines d’intérêt habituels.
En effet, depuis 30 ans, je suis un spécialiste des soins de santé et j’écris principalement des articles à l’attention de médecins, directeurs hospitaliers et pharmaciens.
L’Essentiel m’a poussé à rendre intéressants et compréhensibles des sujets complexes : le conflit entre Israël et la Palestine, l’affaire Dutroux, la crise économique…
Cet exercice d’écriture est délicat parce que les journalistes ont souvent tendance à écrire pour eux-mêmes sans trop se soucier de savoir si les lecteurs et lectrices comprennent vraiment ce qu’ils écrivent. La rédaction de L’Essentiel m’a donné au fil des années de précieux conseils pour écrire « sur mesure », par exemple, en évitant d’utiliser des termes trop techniques.
Une de mes tantes utilisait L’Essentiel pour animer des tables de conversation pour des personnes qui apprenaient le français. J’ai gardé un chouette souvenir de nos échanges sur les articles publiés et sur ce qu’ils apportaient à ces personnes qui venaient d’arriver en Belgique.
Durant des années, j’ai conservé précieusement les numéros de L’Essentiel dans une armoire. Il me reste aujourd’hui le souvenir d’une agréable collaboration avec Lydia et son équipe.