C’est l’histoire vraie de 2 soeurs syriennes. Ce sont des nageuses de haut niveau. A cause de la guerre, elles deviennent des réfugiées. Elles réalisent finalement leur rêve et on en a fait un film. Ces réfugiées qui ont réussi ont aussi sauvé des migrants de la noyade.
Nageuses
Les Nageuses est un film sorti en 2018. Il raconte l’histoire incroyable mais vraie de 2 sœurs syriennes: Yusra et Sara Mardini. Elles ont une passion: la nage. Seulement voilà, la guerre frappe la Syrie. Elles ne peuvent plus s’entrainer dans leur pays. Elles décident de partir, de tout quitter. C’est leur seule chance de continuer à nager. Pour Yusra, c’est aussi une chance de représenter son pays aux Jeux olympiques.
Leur père est leur entraineur et il est contre cette idée. Il trouve que c’est trop dangereux. Mais une bombe tombe sur la piscine pendant un entrainement. Leur père accepte alors de les laisser partir, accompagnées de leur cousin.
Réfugiées
Elles prennent donc la même route que des milliers de réfugiés syriens qui fuient la guerre. Elles veulent arriver en Allemagne et réaliser leur rêve: participer aux Jeux olympiques de 2016 à Rio. Mais la route est longue de la Syrie à l’Allemagne. Elles arrivent à Istanbul, puis il faut se débrouiller, faire confiance, croire et avancer.
A propos de ce film, la directrice du HCRHaut commissariat aux réfugiés, c'est l'agence des Nations Unies pour les réfugiés. Ruven Menikdiwela, a déclaré: « C’est un puissant rappel: si les réfugiés sont des individus qui ont fui la guerre ou la persécution et qui ont besoin de soutien, ils apportent également avec eux leurs incroyables talents et leurs diverses compétences aux communautés qui les accueillent ».
Sauveteuses
Les 2 soeurs syriennes ne se sont pas arrêtées là. La justice grecque a poursuivi Sara Mardini pour avoir sauvé, avec sa soeur, des migrants de la noyade au large de l’île de Lesbos en 2018. En janvier 2023, la justice a abandonné les poursuites, mais le parquet a fait appel de la décision. Pourtant, comme le dit Sara Mardini: « La solidarité n’est pas un crime. »