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Le Centre pour l’égalité des chances a été créé en 1993, suite à une loi votée par les parlementaires fédéraux. A l’époque, la Belgique était à la pointe. C’était un des premiers pays d’Europe où les dirigeants créaient un tel organisme. Le but était de lutter contre les discriminationsfaire des discriminations, c'est traiter différemment (et plus mal) une personne ou un groupe par rapport aux autres personnes ou au reste de la collectivité. dont la population était victime. Au départ, le Centre pour l’égalité des chances ne devait s’occuper que d’un seul type de discriminations : celles qui concernaient des actes, des écrits ou des paroles racistes. Depuis 2003, ses missions ont évolué. Cet organisme peut maintenant s’occuper de toutes les discriminations, qu’elles soient d’origine raciste ou non. Les missions du Centre Mais comment le Centre s’y prend-il pour agir ? Tout d’abord, il est chargé de venir en aide aux victimes de discriminations. Il les aide à porter plainte auprès de la police ou du procureur du Roi (1). Il peut aussi les accompagner lors d’un éventuel procès devant la justice. En effet, beaucoup de personnes n’osent pas déposer une plainte. Ou alors, elles ne savent pas comment s’y prendre. Ou encore, elles ne connaissent pas bien leurs droits dans ce domaine. Une autre mission du Centre est d’informer la population sur ces questions, donc sur leurs droits et leurs devoirs. Pour cela, il organise notamment des campagnes de sensibilisation dans les médias. Récemment, l’une d’elles avait pour but de faire prendre conscience des problèmes de racisme dans le monde du football. Ce racisme touche les footballers étrangers qui jouent dans notre championnat. Enfin, sur base de ses observations et des plaintes des victimes, le Centre est chargé de recommander aux autorités des actions pour lutter contre les discriminations. Peu de plaintes en justice Chaque année, le Centre pour l’égalité des chances publie un rapport dans lequel il détaille les types de plaintes qui lui sont parvenues. Dans le dernier rapport, on peut découvrir que 1609 plaintes ont été déposées au Centre en 2005. Sans grande surprise, près de la moitié de ces plaintes concernaient des discriminations raciales. Les autres discriminations concernaient surtout le handicap, les préférences sexuelles, la santé et l’âge. Dans la grande majorité des cas, les problèmes ont pu être résolus grâce au dialogue ou à la conciliation. Seulement 22 plaintes ont débouché sur des poursuites judiciaires. Le dernier rapport ne reflète pas parfaitement la situation des discriminations en Belgique. En effet, ce n’est pas parce qu’il y a plus de plaintes raciales que ce type de discriminationle fait de traiter différemment (le plus souvent plus mal) une personne ou un groupe par rapport aux autres personnes ou au reste de la collectivité. est le plus courant en Belgique. Simplement, beaucoup de personnes pensent encore que le Centre pour l’égalité des chances ne s’occupe que de lutte contre le racisme. Ils ne savent pas que, depuis 2003, sa mission a évolué. D’ailleurs, peu à peu, le public réagit pour d’autres formes de discriminations. Des discriminations pour l’emploi, le logement, des conflits entre personnes. Ces discriminations sont-elles plus fréquentes que dans le passé ? Ou simplement les victimes osent-elles plus se manifester ?L’exercice
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