lundi 4 novembre 2024

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« Un logement pour les gens, pas pour l’argent! »

Chaque année depuis 1985, le premier lundi d’octobre, c’est la Journée mondiale de l’habitat. C’est une journée décidée par l’ONU. C’est l’occasion de réfléchir sur ce qu’est une ville, ce qui est bien et moins dans une ville, de ce que deviendra notre ville, etc. C’est aussi l’occasion de rappeler que tous et toutes ont droit à un logement décent. C’est ce qu’a voulu montrer l’association Solidarités nouvelles à Charleroi, la ville la plus peuplée de Wallonie.

Economies urbaines résilientes?

Un personne épanouie dans un structure colorée qui pourrait représenter une ville, voilà le logo de la journée mondiale de l’habitat 2023.

Le grand sujet choisi par les Nations Unies cette année c’est « les économies urbaines résilientes ». Ouille, ouille, ouille, qu’est ce que c’est que ça? Si on prend les définitions de l’Organisation des Nations unies, on a à peu près ceci. En ce qui concerne la ville et son économie quand on parle de résilience, c’est la capacité des organisations d’une ville et de ses habitants à affronter les crises et les conséquences de ces crises. Cela peut être une crise économique et la pauvreté, une crise comme celle de la Covid, une crise comme le changement climatique… Affronter la crise et ses conséquences, c’est s’adapter positivement. C’est se développer. C’est profiter de la crise pour aller vers un mieux au niveau économique. Pour le dire plus simplement encore, la résilience vient de l’anglais, cela veut dire « rebondissement ». Etre résilient, c’est rebondir ! Rebondir, ce n’est pas facile dans certaines situations. Et notamment quand vous n’avez pas de logement décent. C’est cette réalité qu’a voulu montrer l’association Solidarités nouvelles le 2 octobre, journée mondiale de l’habitat.

Droit au logement

A Charleroi, l’association Solidarités Nouvelles a donc fêté à sa manière la journée mondiale de l’habitat. Elle a organisé une petite manifestation. Une petite balade dans la ville, quelques prises de paroles pour défendre un droit humain fondamental: vivre dans un logement décent. La cinquantaine de personnes criaient, entre autres, ces slogans simples, mais justes: « Le droit au logement maintenant! » et « le logement, c’est pour les gens, pas pour l’argent! ».

Sur la Place du Manège à Charleroi, devant l’Hôtel de ville.
A Charleroi, ville la plus peuplée de Wallonie, l’association Solidarités nouvelles réclame un logement décent pour tous et toutes et favorise la solidarité entre les personnes qui vivent dans un logement social, privé, un camping ou la rue…
« Expulser la misère ne la fait pas disparaitre . Autrement dit, expulser les personnes de leur logement parce qu’elles ne peuvent plus le payer n’est pas une solution. Le groupe est rue de la Montagne à Charleroi, une rue de Charleroi où presque tous les bâtiments sont vides.
Un logement décent? Un droit fondamental pour l’individu. Mais cela coute cher. D’où ce jeu de mots: « la fin du moi ».
Le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté réclame un pacte logement énergie, c’est-à-dire des mesures pour diminuer les gaz à effet de serre émis par les logements et de permettre à tous et toutes de vivre dans un logement de qualité. C’est pour cela que c’est aussi « pour les portefeuilles plats ».
Une manifestation, ce n’est pas toujours triste. On peut dénoncer le mal logement et être gai aussi, cela peut être un « petit bonheur ».

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