En Flandre
- Le parti nationaliste et de droite, la NVASigle de la Nieuw-Vlaamse Alliantie. On prend la première lettre de chaque mot. En français: Nouvelle Alliance flamande. perd des voix, mais pas autant que certains le pensaient ou l’espéraient. Le symbolePersonne ou chose qui représente bien un sentiment, une idée, qui sert d'exemple, c’est Anvers. Dans cette grande ville, le président de la NVA, Bart De Wever a plus de 77 000 voix de préférence et reste bourgmestre. A lui seul, il fait mieux que toutes les autres têtes de liste des autres partis qui ne font que 76 000 voix au total.
- En Flandre, il faut signaler aussi la montée du parti d’extrême droite, le Vlaams Belang"Intérêt flamand" en français, nouveau nom du Vlaams Blok, parti d'extrême droite flamand, mais il ne retrouve pas ses meilleurs scores du passé. Et heureusement pour la démocratie!
- Le CD&VChristen-Democratisch en Vlaams. En français: Chrétiens-démocrates et flamands. Pour le dire simplement, c'est à l'origine la famille sociale-chrétienne, comme le CDH côté francophone., parti de centre droit reste le premier parti de Flandre au niveau des communes, mais il perd un peu dans l’ensemble. Il a la majorité absolue dans 47 communes flamandes sur 300.
- L’Open VLDOpen Vlaamse Liberalen en Democraten. En français : Libéraux et démocrates flamands "Ouvert". Pour le dire simplement, c'est la famille libérale, comme le MR côté francophone. perd globalement un peu de ses voix de 2012.
- Le Sp.a, le parti socialiste flamand perd beaucoup de voix.
- Le parti qui gagne des voix un peu partout en Flandre, c’est le parti GroenEcologistes flamands. Groen veut dire vert., le parti écologiste flamand.
A Bruxelles
- Le PSParti socialiste reste le premier parti politique de la région de Bruxelles-Capitale.
- Le parti Ecoloen Belgique, le parti des écologistes francophones n’avait qu’1 bourgmestre sur les 19 communes, il en a maintenant 3. Et Ecolo gagne des voix un peu partout dans la région de Bruxelles-capitale et même beaucoup de voix dans le sud-est de la région.
- Le parti de droite libérale, le MRMouvement Réformateur est le grand perdant à Bruxelles. Le symbole de la défaite : il avait 6 bourgmestres sur les 19 communes, il n’en a plus que 2. Il participait au pouvoir dans 13 communes sur les 19 communes bruxelloises. Après ces élections, il ne participera au pouvoir que dans 6 communes.
- DéfiDémocrate fédéraliste indépendant. Jusqu'en 2015, c'était le FDF (Fédéralistes démocrates francophones). Au départ, parti centré sur la défense des francophones de Bruxelles., un parti de centre droit, est l’ancien FDF. Le programme du FDF était centré sur la défense des francophones de Bruxelles. Le FDF est un parti historique de la région bruxelloise. A ces élections, Défi reste un parti important, mais il ne fait pas les voix qu’il espérait. C’est le cas aussi en Wallonie où Défi voulait mieux s’implanter.
- Le CDHCentre démocrate humaniste, anciennement Parti social chrétien (PSC) garde ses 4 bourgmestres dans 4 communes de la région, mais perd beaucoup à Bruxelles-Ville.
- Le PTBParti du Travail de Belgique est le parti qui monte de façon spectaculaire. Il avait 2 conseillers communaux dans la région de Bruxelles-Capitale, il en a maintenant 36 !
En Wallonie
- Le PS reste le premier parti de Wallonie. Il se maintient dans les grandes villes wallonnes comme Liège, Charleroi, Mons. Mais, dans l’ensemble le PS perd des voix.
- Ecolo gagne beaucoup de voix en Wallonie même si ce n’est pas une victoire aussi grande qu’à Bruxelles.
- Le MR, comme à Bruxelles, est globalement perdant en Wallonie mais surtout dans les grandes villes wallonnes. Le MR se maintient dans la province du Brabant Wallon. On commence à dire que le MR devient un « parti des champs » : il fait de bons résultats dans les campagnes mais dans les villes.
- Le CDH ne se présentait seul en tant que CDH que dans 24 communes wallonnes sur 262 ! Dans presque toutes les communes, les démocrates humanistes s’appellent autrement ou se présentaient avec d’autres partis. Le président du CDH, Benoît Lutgen reste bourgmestre de Bastogne. Le CDH Maxime Prévost reste bourgmestre de Namur. Mais, globalement, les « démocrates humanistes » sont plutôt perdants.
- Comme à Bruxelles, le PTB est le parti qui fait la montée la plus spectaculaire. Il avait 12 conseillers communaux après les élections de 2012, il en a maintenant 55 alors qu’il ne se présentait que dans 23 communes de Wallonie.