72 associations critiquent la politique des soins de santé en Belgique. Elles veulent le faire savoir et elles veulent que les citoyennes et les citoyens débattent du sujet. C’est pourquoi elles lancent une campagne « Tam Tam » pendant 6 semaines. Ces associations, ce sont les syndicats FGTBAbréviation de Fédération Générale des Travailleurs de Belgique. Sa couleur: le rouge. et CSCConfédération des Syndicats Chrétiens. Sa couleur: le vert., les mutuelles chrétienne et socialiste, des mouvements pour l’écologie, mouvements de lutte contre la pauvreté, mouvements pour un changement de société au sens large, etc.
Politique sans partis politiques
Ce ne sont pas des partis politiques qui font cette campagne, mais cette campagne dénonce la politique libérale du gouvernement de Charles Michel. Le sloganphrase courte et frappante pour défendre une idée, une opinion. de Tam Tam est d’ailleurs : « Leurs mots, notre réalité ». Lisez : les mots des ministres et des défenseurs de leur politique et la réalité vécue des citoyennes et des citoyens.
Pour parler de cette réalité, Tam Tam réunit des témoignages, analyse des rapports officiels, se base sur des études de professeurs d’université. Tout un travail d’information pour sensibiliser la population, pour motiver les gens à débattre. Et Tam Tam ne s’en cache pas : la campagne ne sert pas seulement à montrer la mauvaise politique des soins de santé, elle sert aussi à résister à cette politique en recréant de la solidarité.
Soins de santé
La campagne commence par un clip qui explique simplement certains problèmes en matière de soins de santé par des exemples et des chiffres. Il y a 30 ans, le malade payait en moyenne 10 % des frais de santé, il en paie aujourd’hui 25%. Le malade paie donc de plus en plus cher. En 2017, si on fait une moyenne pour toute la Belgique, une personne a payé 800 euros pour se soigner. Et selon Tam Tam, elle paiera encore plus demain.
Le gouvernement a baissé les cotisations sociales sur les salaires payées par les patrons. Ils payaient une cotisation de 32,25% du salaire, ils ne paient plus que 25%. Ces cotisations vont dans les caisses de la Sécurité sociale. Elles servent donc, entre autres, à financer les soins de santé. On risque d’avoir vraiment un système de santé à deux vitesses. D’un côté, des personnes qui auront les moyens d’avoir des assurances privées pour bien se soigner. De l’autre côté, des personnes qui devront se contenter de services minimum et qui leur coûteront quand même de plus en plus cher.
Faisons du bruit
Pour Tam Tam, le risque n’est pas seulement dans les soins de santé. Le gouvernement veut imposer la logique de l’entreprise privée à toute la société. La campagne Tam Tam se déroule jusqu’en juin 2018. Après les soins de santé, Tam Tam parlera de la justice et de la création d’emplois de qualité.
La logique de l’entreprise privée, c’est faire des bénéfices, être rentable, être dans la concurrencecompétition entre entreprises pour être le plus rentable et gagner des marchés. La logique d’une société démocratique, c’est permettre à chacun de vivre dignement, c’est la solidarité, c’est aussi s’exprimer librement. S’exprimer librement, c’est ce que propose la campagne Tam Tam. On n’est pas obligé de partager tous les constats des citoyennes, citoyens, universitaires, militantesfemmes qui s'engagent et qui agissent pour défendre une idée, une cause., militantspersonnes qui s'engagent et qui agissent pour défendre une idée, une cause. de Tam Tam. Mais débattons, faisons-le savoir et faisons du bruit pour faire entendre notre voix.
Clip de la campagne Tam Tam sur les soins de santé
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Le Site de Tam Tam