Chaque année, les embouteillages en ville coûtent des dizaines de milliards d’euros à la société. Donc à vous et moi. «Mais, moi, je n’ai pas de voiture, donc ça ne me coûte rien», direz-vous peut-être. Erreur. Car le transport routier- par camion et par voiture – ce ne sont pas uniquement les coûts directs.
Photo: Flémal
Les coûts directs, c’est tout ce que paie directement l’automobiliste : le carburant, les frais d’entretien, l’assurance, la taxe, etc. C’est déjà énormenombre qui donne la mesure règlementaire. Surtout depuis que les prix du pétrole ont très fort augmenté…
Mais, à cela, il faut ajouter les coûts indirects des « bouchons ». Ces coûts indirects, c’est ce que nous payons tous, que nous ayons une voiture ou pas. Ce sont les heures de travail perdues, les accidents, l’intervention des services de secours et de soins, la construction des routes et des parkings, la pollution avec toutes ses conséquences entre autres sur la santé.
Toutes les villes essaient de diminuer cette énorme facture. Elles essaient de consommer moins d’énergie, de diminuer la pollution et le réchauffement climatique. Dans toutes les villes, d’énormes efforts sont faits – ou sont encore à faire – pour proposer des transports en commun efficaces et confortables. Car pour que nous laissions notre voiture au garage, il faut près de chez nous des bus, des trams, des trains qui nous amènent vite et bien là où nous voulons aller. Et à un prix correct.
Dans les villes, même si le bus restera inévitable, l’avenir est surtout au tram. Le tram n’est pas polluant et transporte plus de personnes. En plus, s’il circule en site réservé, il est rapide : il n’est jamais coincé dans la circulation.
Enfin, on sait que la plupart des déplacements en ville sont très courts. Ils sont entre 2 et 5 kms. Autrement dit, on peut aussi très bien faire ces déplacements à pied ou à vélo. C’est pour cela que de plus en plus de villes, comme Paris et Bruxelles, mettent des vélos gratuitement (ou presque) à la disposition de ceux qui le désirent. Une manière de nous aider à changer nos habitudes. Et de rendre un peu le sourire à la qualité de vie en ville.
?Un exemple : Londres
Le maire de Londres, Ken Livingstone, a pris de nouvelles mesures pour limiter la pollution. En 2003, il a instauré le péage pour entrer dans la ville. Récemment, il a créé une zone à faibles émissions polluantes, qui couvre presque tout le territoire londonien. Maintenant, il augmente la taxe d’entrée dans le centre ville pour les véhicules polluants. La taxe actuelle de 8 livres par jour passe à 25 livres (environ 33 €) pour les voitures qui émettent plus de 225g de CO2 au Km. Les véhicules moins polluants (moins de 120g au Km) ne paient pas de taxe. L’argent récolté sert à améliorer les transports publics et des pistes cyclables.
Marc Vandermeir
Une réponse
Toutes ces dispositions devraient ^etre applicable à Bruxelles ,j ai pris le métro à londres ,Oh my god ,cela a été pour moi un exploit ,il faut dire que je suis clostro et que la foule m oppresse ,j en ai des tocs à faire soigner
Je rêve du joli tramway chocolat avec un conducteur et du pointeur des lilas à l arrière avec sa casquette et sa grosse sacoche et toutes les pièces de monnaie dedant,il avait l air de rien mais il surveillait les passagers d un oeil discret et rassurant