En juillet et août 2023, il y aura une autre Coupe du monde de football : la Coupe du monde du football féminin. 32 équipes nationales de footballeuses professionnelles vont s’affronter. Dans le foot, il n’y a pas que des professionnelles, il y a aussi des amatrices. Parmi elles, « Les Dégommeuses ». Elles disent vivre le foot comme une passion, une mise en relation, une manière de lutter contre toutes les discriminationsfaire des discriminations, c'est traiter différemment (et plus mal) une personne ou un groupe par rapport aux autres personnes ou au reste de la collectivité..
La Coupe du monde de football féminin aura lieu en Australie en juillet et août 2023. 32 équipes nationales vont s’affronter. On en parle moins et on en parlera moins que de la Coupe du monde de football masculin au Qatar. Encore que ces dernières années, des mouvements féministes ont fait avancer les droits des femmes dans le foot aussi. Il y a des féministes qui sont aussi des footballeuses et parmi elles, Les Dégommeuses.
Dégommeuses
Les Dégommeuses ? Dans ce nom, il y a le mot gomme. Certains crampons des chaussures de foot sont en gomme. Et le nom dégommeuse vient du verbe familier « dégommer » qui veut dire renverser, faire tomber. Autrement dit, ces footballeuses veulent faire tomber les préjugés, les dominations et les discriminations dans le foot et par le foot. Car si elles pensent que le foot est avant tout un jeu, elles pensent aussi qu’il est une manière de favoriser le changement individuel, social et politique.
Plusieurs combats
Dans l’équipe des Dégommeuses, il y a des lesbiennes et des personnes transUn personne trans est une personne qui ne s’identifie pas à son sexe de naissance. Autrement dit, c’est une personne dont le sexe ne correspond pas à l’identité de genre, c’est-à-dire au sentiment d’être un homme ou une femme (voire ni l’un ni l’autre ou les deux à la fois). Certaines personnes se font opérer pour changer de sexe, d'autres non., mais pas seulement. Toutes ont le foot comme passion. Elles s’entraînent au stade Louis Lumière dans le 20e arrondissement de Paris. Elles organisent des championnats. Elles se battent sur le terrain et en dehors du terrain contre toutes les discriminations. Elles veulent que les médias parlent plus du foot et du sport féminins. Elles sont aussi solidaires des personnes réfugiées sans-papiers. Elles ont déployé des banderoles dans Paris : « La FIFA tue » pour dénoncer les travailleurs tués sur les chantiers des stades de football au Qatar.
Le foot, un vivre libre ensemble
Comme elles le disent très bien : « Elles vivent le foot comme une passion et une mise en relation. » Et c’est cela avant tout le foot, le sport collectif. Comme le dit très bien aussi Daniel Herrero, écrivain, poète et ancien joueur de rugby professionnel, le rugby un autre sport de ballon, un autre sport collectif : « Le sport surtout collectif est un moyen de vivre libre, libre et ensemble. Ne pas vivre à côté, mais ensemble, avec les autres. »
Les Dégommeuses se présentent dans ce clip vidéo
Site internet Les Dégommeuses
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Un chouette reportage sur la chaine de radio France culture