Notre sécurité sociale a prévu toute une série de mesures pour soutenir les femmes et les enfants…
Photo: Flémal
Les contraceptifs
Un des premiers pas des femmes vers l’indépendance, c’est de pouvoir choisir ou non d’avoir un enfant. Dans les années 60 est apparue la pilule contraceptive. Ce médicament a été le premier contraceptif efficace. Mais ce médicament est coûteux. Les femmes avec de petits revenus ont des difficultés pour les acheter. Depuis 1989, la sécurité sociale intervient pour 20% du prix de la pilule. Cela représente une aide d’environ un euro par mois pour les pilules classiques. Les jeunes femmes de moins de 21 ans ont droit à un remboursement quasipresque total. Comme la pilule est remboursée, son prix ne peut pas augmenter librement. Cela ne plaisait pas aux compagnies pharmaceutiques. En 2005, elles ont fait pression et les pilules n’ont plus été remboursées. Depuis 2006, elles le sont à nouveau.
L’avortement
Malgré les contraceptifs, beaucoup de femmes ou de jeunes filles se retrouvent enceintes alors qu’elles ne le souhaitaient pas. Depuis 1991 l’avortement est devenu légal en Belgique. 15 000 femmes y ont recours chaque année. Cette intervention est chère. Depuis 2002, la sécurité sociale prend en charge presque tous les frais liés à l’avortement, s’il est pratiqué dans certaines conditions.
Le congé de maternité
La sécurité sociale donne aussi de l’argent pour les congés de maternité. C’est-à-dire que les femmes salariées qui ont un enfant ont droit à 15 semaines de congé. Ces 15 semaines de congé sont à répartir avant et après l’accouchement. Les femmes reçoivent pendant cette période une indemnité qui représente plus de 80 % de leur salaire. Cela leur permet de pouvoir se reposer, avant l’arrivée du bébé. Cela leur permet aussi de récupérer de leur accouchement et d’avoir du temps pour prendre soin du bébé quand il naît.
Les allocations familiales: un système vieux de 80 ans
Chaque enfant a droit aux allocations familiales. Cet argent vient d’une caisse où les employeurs et l’état cotisent. Grâce à cette caisse, les familles avec enfant peuvent bénéficier d’un petit revenu supplémentaire pour pouvoir assurer les dépenses nécessaires.
C’est le parent salarié qui ouvre le droit aux allocations familiales. On l’appelle l’attributaire. Et c’est presque toujours la mère qui reçoitOrganisation internationale du travail, organisation de l'ONU chargée de "développer des politiques pour favoriser des conditions de travail décentes pour les hommes et les femmes." cet argent. On l’appelle l’allocataire. Mais cet argent est destiné à couvrir les frais des soins aux enfants. Ce sont donc les enfants qui sont les bénéficiaires. Le montant des allocations est calculé suivant le nombre d’enfants, leur âge. Il dépend aussi de la situation sociale des parents. Les allocations familiales sont plus importantes si le parent est salarié que s’il est indépendant.