En France, le gouvernement Macron a lancé cette année des mesures pour, dit-il, améliorer le parcours scolaire des étudiants. Entre autres, ce que l’on appelle « parcours sup ». Selon le gouvernement, ces mesures permettent aux étudiants de mieux choisir leurs études supérieures et leur université ou leur haute école. Des milliers d’étudiants et de lycéens ont manifesté contre ces mesures. Ces mesures ont quand même été votées. Les étudiants n’ont pas refait un petit Mai 68, mais il y a quand même des points communs. Ils ont bloqué et même occupé quelques universités et lycées pendant plusieurs semaines.
Réformes et tri social
Les étudiants reprochent à cette réforme de faire un véritable tri social à l’université. Quelques phases de Louis Boyard, président du syndicat lycéen, l’Union nationale lycéenne, sonnent comme celles des étudiants en mai 68.
“On a un gouvernement qui a un méprisfait de ne pas respecter quelqu'un, de le juger incapable, indigne pour la jeunesse, on ne se sent pas pris en considération (…).”
“Nos professeurs, dans nos classes, nous ont expliqué Parcoursup à la sauce du gouvernement. PAS une seule fois le mot ‘sélection’ n’a été prononcé.”
“Il a fallu déconstruire cette propagandeEnsemble d'actions et informations pour faire connaitre ses idée, influencer et convaincre la population du gouvernement et encourager les lycéens à se mobiliser.”
“Plus de moyens dans nos écoles. On ne peut pas apprendre à 30 élèves dans une classe.”
“Plus de moyens pour la jeunesse, un vrai accompagnement sur l’orientation et un changement de pédagogiemanière d'enseigner, d'éduquer..”
Un court extrait du journal d’Europe 1 sur le mouvement étudiant,
il montre qu’il y a quand même eu un “esprit Mai 68” dans la mobilisation des étudiants en 2018.
Sous la vidéo, il y a le texte du reportage.
Une interview du président du syndicat l’Union nationale lycéenne.
Une réponse
Mouvement étudiant en 2018
Il faudrait que les jeunes aujourd’hui refassent comme en mai 68. Il y a plein de choses qui ne vont pas. Moi, j’ai pas droit aux allocations de chômage et je ne suis pas le seul. Il y a aussi le logement et tout ça. Il y a pas beaucoup d’avenir. Maintenant, je ne suis pas pour la violence mais pour de grandes manifestations avec des drapeaux.