mercredi 15 mai 2024

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De petits pas vers la paix

L’espoir d’un accord de paix reste très
fragile entre Israéliens
et Palestiniens. Mais les contacts ont repris et la bonne volonté est
affichée des deux côtés.


Mahmoud Abbas a succédé à Yasser Arafat — Photo: Belga

Le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, a rencontré le
nouveau président palestinien, Mahmoud Abbas, le 8 février à Charm-el-cheik,
en Egypte, pour discuter de la reprise des négociations de paix. Cette
rencontre est la première entre les dirigeants israéliens et
palestiniens depuis l’été 2000. Cette année-là,
Ehud Barak et Yasser Arafat, le Premier ministre israélien et le président
palestinien d’alors, s’étaient réunis aux Etats-Unis.
Mais cette rencontre avait débouché sur un échec. Et l’Intifada avait repris dans les territoires palestiniens occupés. En plus de quatre
ans, elle a fait des centaines de morts.

Les conditions de la paix

Les responsables israéliens disaient que le
principal obstacle à la
paix était Yasser Arafat. Selon eux, le président palestinien était à la
tête d’un pouvoir complètement corrompu. Il était
coincé entre toutes les parties des mouvements palestiniens. Ces mouvements
bloquaient le processus de paix. Depuis la mort de Yasser Arafat, il y a quelques
mois, et depuis l’élection de son successeur, Mahmoud Abbas, les
choses bougent très vite. En tout cas, des deux côtés,
on affirme cette fois vouloir la paix et donc trouver une vraie solution, pour
que les deux peuples vivent l’un à côté de l’autre,
avec un Etat palestinien toujours à créer.

Du côté israélien
aussi les choses ont changé. Le
parti travailliste est maintenant présent dans la coalition au pouvoir.
Le Premier ministre a eu besoin de leur appui pour faire passer son projet
de retrait de l’armée de la Bande de Gaza.

Des signes encourageants

Mais c’est surtout du côté palestinien
que les choses changent. Il y a beaucoup de signes encourageants. Le nombre
d’attentats des mouvements
extrémistes palestiniens diminue. Mahmoud Abbas est en train de négocier
avec ces mouvements une trêve pour laisser sa chance à une négociation
de paix. Certains mouvements ont déjà donné leur accord.
D’autres veulent en échange des concessions de la part d’Israël.
L’un ou l’autre mouvement pourrait refuser la trêve. Mais
le peuple palestinien aspire à la paix. Sous la pression de l’opinion
publique,ces mouvements pourraient finalement accepter. De plus, le nouveau
président palestinien a obtenu l’interdiction du port des armes
dans les zones qu’il contrôle. Il a réussi à redéployer
la police palestinienne pour assurer l’ordre et la sécurité.
En échange, Israël a déjà promis de rendre le contrôle
de certaines villes de Cisjordanie à la police palestinienne. De plus
des prisonniers palestiniens en Israël devraient être libérés.

Espoir
fragile

Bien sûr, tout cela reste très fragile. Ce n’est
qu’un
espoir encore très faible. Les très grands problèmes restent à régler.
Le tracé des frontières entre Israël et le futur Etat palestinien,
le sort de Jérusalem, ville sainte que les Palestiniens veulent pour
capitale, le sort des prisonniers palestiniens en Israël, le retour ou
non des réfugiés palestiniens, les colonies israéliennes
dans les territoires palestiniens. Et aussi la question de l’eau, qui
est très importante dans toute la région. Mais c’est précisément
ces questions que les négociations doivent aborder, si elles peuvent
avoir lieu. Et tous les petits pas qui sont faits maintenant, de chaque côté permettent
l’espoir, même petit. C’est le principal.

Marc Vandermeir

3 réponses

  1. Oui espéront que cette fois il y aura la paix! Mais certaines personnes sont là pour attiser la haine. D’autre là pour mal faire leur boulot et passer des messages implicites au lecteur! J’attaque la construction de ce texte. Une partie avec les signes encourageants, parlant des palestiniens, et en réalité disant que certains groupe TERRORISTES ne vont peut-etre pas respecter les accords.
    Dans les limites à la paix, vous dites que les Israeliens ne souhaiteront probablement pas liberé la ville sainte des palestiniens. Jérusalem n’apparait pas dans le coran et apparait beaucoup dans la torah, donc si un pays doit s’attribué une ville sainte… (Et Jesus y est passé par Jerusalem, donc pourquoi on n’attriburait pas jerusalem au vatican? Puis je suis sur qu’au fin fond de l’afrique résident des gens qui trouvent cette ville jolie, pourquoi ne pas leur la céder aussi?) Ou alors la partager! Mais je n’attaque pas vos propos mais la manière dont vous les dites.
    Un journaliste informe et ne retraite pas l’information, donc excusez moi de vous le dire mais vous n’etes qu’un manipulateur mais jamais au grand jamais un journaliste!!!!

    Au revoir!

    (Je suis curieux de voir si ce message restera sur le site…. On manipule ici, pourquoi ne pas censurer?)

  2. Réponse à Jec

    Je crois que vous déformez les propos de l’article. L’auteur ne fait que relater la situation actuelle sans prendre parti pour Israël ou la Palestine. L’auteur parle de Jérusalem comme Ville sainte. C’est un fait avéré que pour les trois religions monothéistes, Jérusalem est considéré comme une Ville sainte. Dès lors, dire que Jérusalem est une ville sainte n’est pas une contre-vérité.

    L’auteur expose juste une des revendications du peuple palestinien, sans préciser si cette revendication est fondée ou non, il ne fait que dire que Jérusalem est une ville sainte sans indiquer si elle est plus particulièrement sainte pour les palestiniens que pour les Israël. Il a écrit « Jérusalem, ville sainte que les Palestiniens veulent pour capitale » et non « Jérusalem, la ville sainte des Palestiniens qui la veulent pour capitale ».

    En utilisant le terme ville sainte, il ne fait donc que préciser le statut particulier d’Israël pour les trois grandes religions révélées.

    Dès lors, je ne vois pas en quoi l’auteur manipule l’information ?

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