Le gouvernement de la Communauté française Belgique refuse d’inscrire des étudiants étrangers dans certaines études supérieures. La Commission européenne exige des explications.
Des étrangers, comme les Luxembourgeois et surtout les Français, viennent étudier en Belgique francophone car il n’y a pas assez de place dans les écoles de leur pays d’origine. Ces étudiants étrangers étudient en Belgique mais gardent leur domicile dans leur pays. Après leurs études, ils rentrent travailler chez eux.
Pour le gouvernement de la Communauté française de Belgique, responsable de l’enseignement, cela crée des classes surpeuplées. Et cela empêche un bon enseignement. Les députés de la Communauté française ont donc fixé des quotasnombres fixés et obligatoires d’étudiants étrangers. C’est-à-dire un pourcentage maximum de 30% pour certaines études supérieures liées à la santé: vétérinaire, kiné, logopède, éducateur spécialisé,… Mais des étudiants français ont porté plainte, devant l’Europe, pour discriminationle fait de traiter différemment (le plus souvent plus mal) une personne ou un groupe par rapport aux autres personnes ou au reste de la collectivité.. La Commission européenne a retenu cette accusation. Elle a demandé à la Communauté française de Belgique de s’expliquer. Elle a 2 mois pour le faire. Si elle n’arrive pas à convaincre les autorités européennes, la Communauté pourrait être condamnée par la Cour de justice européenne.
L’Autriche, autre pays européen, avait été condamnée en 2005 pour les mêmes raisons par la Cour. Proportionnellement, la Belgique et l’Autriche sont les pays membres de l’Union européenne qui ont le plus d’étudiants étrangers venus de pays voisins.
2 réponses
Les Etats ont encore bien du chemin à faire avant que l’Europe existe vraiment. A quand une véritable europe unie où l’absence de frontières aura vraiment une signification…
Belle analyse. Mais un peu qitpouue quand meame. Je ne suis pas persuade9 que la Commmission de Bruxelles a comme vocation de ge9rer une ville. Par ailleurs, la re9fe9rence e0 Washington DC souvent e9voque9e ne me paraeet pas applicable, se9rieusement. La Belgique disparue, Berlin aurait tre8s vite fait de re9cupe9rer une partie des institutions europe9ennes. Sans compter que les habitants de cette ville capitale n’ont ps les meames droits que les autres ame9ricains. Enfin, Bruxelles n’est pas seulement en train de devenir anglo-saxonne, mais e9galement arabophone. Deux cultures qui nous sont assez e9trange8res.L’e9mission de mercredi dernier a eu le grand me9rite de re9veiller les Wallons et quelques Bruxellois francophones. Le sce9nario de scission est passe9 de possible e0 probable. Il y a une option qui a e9te9 comple8tement gomme9e, c’est celle qui reste pre9sente dans l’esprit des Wallons depuis tre8s longtemps. Celle de la re9union e0 la France !