Du 10 au 12 décembre dernier, plus de 16000 représentants
de 150 pays se sont réunis à Genève. Ils ont participé
au Sommet mondial de la société de l’information (SMSI).
Leur objectif? Discuter de l’évolution des nouvelles technologies
et réduire la fracture
numérique entre pays du Nord et du Sud.
La révolution Internet laisse de côté les habitants des pays du Sud de la planète (Photo: Belga) |
Le Sommet de Genève était organisé par l’Union
internationale des télécommunications (UIT). Il était patronné
par Kofi Annan, le secrétaire général des Nations unies.
Ce Sommet était la première étape d’un processus
qui prendra fin en novembre 2005, après un second sommet, à Tunis.
Les participants à ce Sommet de Genève étaient des membres
d’ONG,
d’organisations gouvernementales, d’entreprises privées….
Un fossé qui se creuse entre Nord et Sud
Le problème abordé à Genève est énormenombre qui donne la mesure règlementaire.
Selon les responsables de l’UIT, « La société mondiale
de l’information évolue à une vitesse vertigineuse. L’accélération
de la convergence
entre les télécommunications, la radio, le multimédia et
les technologies de l’information fait naître de nouveaux produits
et services. Avec ces nouveautés apparaissent aussi des nouvelles méthodes
dans la vie économique et sociale. Pourtant, les perspectivesPoints de vue que l'on a pour regarder certains faits, certains évènements. commerciales,
sociales et professionnelles se démultiplient. Pendant ce temps, de nouveaux
marchés s’ouvrent à la concurrencecompétition entre entreprises pour être le plus rentable et gagner des marchés, aux investissements
et aux capitaux étrangers. »
L’UIT estime que le monde moderne vit une véritable métamorphose.
Ces changements annoncent d’énormes bouleversements dans tous les
domaines de notre vie. Ainsi, grâce aux nouvelles technologies, on n’apprend
plus de la même façon, on achète différemment, on
consomme autrement la culture et les voyages… Pour faire face à
ces changements, l’UIT veut créer des forums de discussions. Elle
veut aussi harmoniser
les points de vue au niveau mondial. En effet, aujourd’hui, tous les habitants
de la planète ne sont évidemment pas égaux dans ces domaines.
La majorité des 760 millions d’internautes de la planète
habitent dans les pays riches.
Contrôler ceux qui contrôlent
A la fin du sommet de Genève, l’UIT a proposé un plan d’actions
et une déclaration de principe. La plupart des représentants de
certaines ONG ne sont pas satisfaits de ces textes . Ils leur reprochent principalement
de ne pas apporter de solutions pour réduire la fameuse fracture numérique
entre les pays riches et les pays pauvres. De plus, l’ONG Reporters Sans
Frontière craint que les pays riches profitent de ces futures règles
pour censurer l’information. Et Amnesty international a rappelé
que dans de nombreux pays, les dissidents
qui utilisent Internet sont emprisonnés. C’est notamment le cas
de la Chine, de la Thaïlande, de Cuba, de la Tunisie…
Durant le Sommet de Genève, les organisateurs craignaient les manifestations.
Ils ont fait garder l’accès au palais des congrès par 2000
militaires. Rappelons que l’ancêtre de l’Internet a été
mis sur pied par des militaires pour maintenir des réseaux en cas d’attaque
atomique. Heureusement, les choses ont bien changé. Ce qui n’empêche
pas d’être vigilant pour contrôler ceux qui contrôlent
l’information…
Vincent Thomasson
Une réponse
je suis completemenr d accord avec la teneur de l article mais des craintes subsistent a quoi servent toutes ces nouvelles tehnologies si des citoyens s en trouvent prives dans certains pays et les pouvoires en place usent et abusent de leur autorite a quand une nouvelle in ventin ou personne ne la detienne en maitre absolu