mercredi 15 mai 2024

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Six pays pour un tournoi


Photo Belga

Le 5 février dernier, les premiers essais du
Tournoi des VI nations ont été marqués.
A travers cette compétition presque centenaire, (re)découvrons
une discipline finalement peu connue et qui n’a pas toujours bonne réputation…

En sport, les années se suivent et se ressemblent. Ainsi, le mois de
février, en plein cœur de l’hiver, marque traditionnellement
le retour d’une compétition de rugby désormais presque
centenaire: le Tournoi des VI nations. Cette épreuve a vu le jour en
1910. A l’époque, on parlait seulement du Tournoi des V nations
puisqu’il voyait s’affronter les équipes britanniques (Angleterre,
Ecosse, Irlande et Pays de Galles) et la France.

Historiquement, cette compétition
a été placée à cette époque
de l’année où les épreuves sportives sont peu nombreuses.
Elle permettait aux amateurs de sport d’avoir une distraction durant
les rudes mois d’hiver. Et pour cause, jusqu’il y a quelques années
encore, seules les compétitions de ski et les premières courses
cyclistes de la saison avaient lieu à cette époque. L’an
2000 marqua un nouveau tournant pour le tournoi: l’Italie a fait son
apparition et la compétition est devenue logiquement le Tournoi des
VI nations.

Grand Chelem ou cuillère de bois?

Le principe? Chacune des six équipes
affronte ses cinq autres adversaires et ce, durant cinq week-end. Les matches
ont lieu chaque fois sur le terrain
de l’une ou l’autre équipe. Ainsi, le 5 février dernier,
la France a reçu l’Ecosse au Stade de France à Paris. Le
même week-end, le Pays de Galles affrontait l’Angleterre et l’Italie
se mesurait à l’Irlande. La compétition prendra fin le
19 mars, date à laquelle on fera le compte des victoires et des défaites
de chacune des équipes. Celle qui a remporté le plus de matches
gagnera le Tournoi. Si, en plus, elle a gagné toutes ses rencontres,
on dira d’elle qu’elle a réussi le Grand Chelem. Le dernier
du Tournoi, par contre, recevra symboliquement ce que l’on appelle « La
cuillère de bois ».

La France favorite?

Voici un an, la France avait fait le Grand Chelem, le huitième
de son histoire. Mais cette année, les Bleus parviendront-ils à faire
aussi bien? Leur tâche s’annonce difficile, pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, le calendrier de la compétition lui est moins favorable
puisque les Français iront affronter l’Angleterre et l’Irlande,
ses deux plus dangereux adversaires, devant leur public. Or, dans tous les
sports d’équipe, jouer sur son terrain est un réel avantage.
Par ailleurs, la France reste sur quelques mauvais résultats. A l’automne
dernier, lors de rencontres amicales, la France avait certes battu l’Australie
qui est l’équipe championne du monde. Mais elle avait perdu contre
l’Argentine et surtout avait subi une impressionnante défaite
(6-45) face à la Nouvelle-Zélande.

Un sport de brutes?

Chaque année, le Tournoi des VI nations est un rendez-vous
incontournable pour bon nombre d’amateurs de sport. Cette compétition
est aussi l’occasion de se familiariser avec cette discipline qui a trop
souvent encore une réputation de sport de brutes. Pourtant, malgré les
apparences, en rugby, tous les coups ne sont pas permis! Certes, les contacts
sont évidemment permanents. Mais d’une manière générale,
les rencontres se déroulent dans un excellent esprit et le respect de
l’adversaire. D’ailleurs, les blessures graves sont relativement
rares. Laissons la conclusion aux spécialistes. Pour eux, alors que
le football est un sport de gentlemen pratiqué par des voyous, le rugby
est un sport de voyous pratiqué par des gentlemen…

Anouck Thibaut

Une réponse

  1. moi je suis un joueur de rugby avec les equipe nationnale! et tres heureux pour appledie cette equipe vraiment c’une bon equipe

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