lundi 13 mai 2024

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Structure de l’enseignement

1A : 1ère année du secondaire
1B : 1ère année du secondaire pour des élèves qui ne pourraient pas « suivre le rythme » des cours de la 1A
1AC et 2CC : année complémentaire pour des élèves qui n’ont pas atteint les compétences attendues après la 1ère ou la 2e année
2P : 2e professionnelle
7G: année préparatoire à l’enseignement supérieur, elle n’est pas obligatoire
7Q: année qualifiante ou complémentaire
7P : pour avoir le Certificat d’enseignement secondaire supérieur, les élèves du professionnel doivent réussir une 7e année

Parcours scolaire

Le droit à l’école est un droit fondamental. Un droit écrit dans la Constitution belge. C’est un droit et aussi une obligation. En Belgique, l’école est obligatoire pendant 12 ans. L’enfant doit être inscrit à l’école l’année où il atteint l’âge de 6 ans. L’école n’est plus obligatoire l’année où l’étudiant atteint l’âge de 18 ans.

Mais généralement, vers 2,5 ans-3ans, l’enfant entre à l’école maternelle. C’est la première école. L’école de « passe-âge » entre la famille et l’école. Ce passage dure 3 ans. Ensuite, vers l’âge de 6 ans, il entre à l’école primaire. Enfin, l’élève termine son parcours scolaire obligatoire dans l’enseignement secondaire. A partir de la 3e année, l’enseignement secondaire est très diversifié. Les parcours sont donc très différents selon le type d’enseignement choisi. Ce choix ne dépend pas seulement du désir des parents et de l’enfant. Loin de là. L’organisation de la société oriente fortement ce choix et le parcours de l’enfant dès l’école maternelle.

L’enseignement secondaire

Dès la 1ère année, il y a une division : la 1A et la 1B. La 1B accueille les enfants qui ont des difficultés à suivre le rythme des cours.

Les 2 premières années du secondaire terminent le cycle du 1er degré commencé en maternel et continué en primaire. Et dès la 2e année, il y a déjà des classes réservées à l’enseignement professionnel.

En 3e année secondaire, il y a 4 formes d’enseignement dans le secondaire : le général, l’artistique, le technique et le professionnel. Dans chaque forme, il y a une section transition et une section qualification. Le 1er objectif de la section transition est de préparer aux études supérieures (université ou haute école). Par contre, la section qualification prépare surtout à un métier. L’enseignement général est seulement de transition. Les enseignements technique et artistique peuvent être de transition ou de qualification. L’enseignement professionnel est seulement de qualification. Sans entrer dans les détails, la 3e et la 4e année du secondaire sont des années d’orientation : l’élève peut encore changer de section ou de type d’enseignement. La 5e et la 6e année doivent être faites dans le même type d’enseignement et la même section.

Diplômes

A la fin de l’enseignement primaire, l’enfant qui a « réussi » a son Certificat d’études de base (CEB). Dans l’enseignement secondaire, le certificat dépend du nombre d’années réussies et du type d’enseignement. Par exemple, après 4 ans, c’est le Certificat d’Etudes secondaires du 2e degré. Si l’élève réussit l’ensemble du cycle secondaire, il aura le Certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS).

3 réponses

  1. Je tiens à signaler que les parents peuvent, d’après l’article 24 de la Constitution, satisfaire également à ce droit et à ce devoir d’enseignement par un enseignement à domicile, qu’ils donnent eux-mêmes ou qu’ils font donner en école indépendante (dite: privée). Cette formule qui donne souvent d’excellents résultats, est malheureusement assez coûteuse, puisque ces parents, qui sont le pouvoir organisateur, ne sont pas remboursés des taxes qu’ils payent pour l’enseignement des autres. Toutefois, de nombreux parents, surtout face à la dégradation et aux remous dont les écoles subventionnées ou officielles ont souffert ces derniers temps, et face surtout à l’échec coûteux à l’université, acceptent volontiers ce sacrifice ou s’unissent pour créer des bourses, des fondations ou pour pratiquer le bénévolat afin de permettre aux moins fortunés de jouir de ce droit garanti depuis la fondation de la Belgique.

    Il faut noter que dans ce cas, l’Autorité publique n’agit qu’en tant que vérificatrice de l’Ordre public et des bonnes moeurs, et non en tant qu’organisateur de cet enseignement. Ceux qui, (à tort ou à raison) estiment que l’État ne remplit plus correctement sa mission instructrice devraient logiquement se tourner vers cette formule, plutôt que s’engager dans des plaintes stériles.

    S. Feye, professeur pendant à la Communauté française

  2. Même si l’enseignement dirigé directement par les parents est devenu minoritaire pour des raisons d’injustice sociale (puisqu’ils le paient deux fois sans remboursement par chèque scolaire), j’aimerais simplement que lorsqu’on parle d’Enseignement on rappelle que cette alternative existe toujours et qu’elle est parfaitement constitutionnelle. Les parents sont un pouvoir organisateur au même titre que l’État ou que le libre subventionné. Je possède même une lettre du Ministre Hazette, reconnaissant (à l’époque) que si l’État se permettait de contrôler le niveau d’enseignement des Parents, il serait logique, qu’en échange ceux-ci aillent contrôler celui de l’État…

    Ma remarque n’est pas polémique: En effet, j’ai été professeur moi-même en Communauté française et j’ai pu apprécier les qualités et mesurer les défauts de cet enseignement. Mais d’autre part, j’ai instruit moi-même mes enfants et j’ai fondé une école familiale (actuellement 70 élèves) dont je suis enchanté.
    Je trouve simplement que ceux qui critiquent les structures ou les dysfonctionnements de l’Enseignement majoritaires devraient plutôt changer de réseau, et réclamer ensuite le remboursement, plutôt que de geindre continuellement…

  3. Je tiens aussi à signaler que la Constitution de la Belgique ne parle pas d’un DROIT À L’ÉCOLE, mais d’un DROIT À L’ENSEIGNEMENT, ce qui est très différent. Je vous invite d’ailleurs à relire attentivement cet article 24 jusqu’au bout et de comparer vos droits à la réalité…

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