samedi 4 mai 2024

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Le vote blanc, c’est nul?


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Dans notre pays, les Belges, âgés de 18 ans au moins, sont obligés
d’aller voter. Le droit de vote est donc aussi une obligation, un devoir. Et
cela depuis plus de 100 ans. On nous dit qu’un bon citoyen doit s’informer
et voter. Mais il y a des électeurs qui ne veulent choisir aucun des
partis politiques ou des candidats qui sont sur les listes. Que font-ils? Certains
votent volontairement «nul». Par exemple, ils écrivent une
grossièreté sur leur bulletin ou ils le barrent d’un trait. Ce
bulletin ne compte pas, évidemment. D’autres votent «blanc».
Ils n’écrivent rien du tout sur leur bulletin et le mettent dans l’urne.
Ce vote blanc est un vote valable. Mais il n’est pas pris en compte pour attribuer
les voix et donc les élus des partis politiques.

Exemple. Dans un bureau
de vote, 1 100 électeurs se sont présentés
et il y a 100 personnes qui ont voté blanc. Un parti a recueilli 501
voix sur 1 100. Ce parti n’a donc pas 50% des voix. Mais on ne compte
pas les votes blancs. Le parti a donc 501 voix sur 1 000. Il a donc plus de
50% des voix. C’est pour cela que l’on dit que les votes blancs profitent aux
partis les plus forts.

Les votes blancs sont des votes valables mais ne sont pas reconnus
politiquement en tant que tels. Certains pensent que l’on devrait reconnaître
politiquement le vote blanc. Cela pourrait limiter les voix de l’extrême
droite. Les électeurs
déçus par la politique pourraient exprimer leur mécontentement
sans voter pour des partis d’extrême droite.

 





Une réponse

  1. 21 avril 2002 : « La grande frousse ! »
    Bonjour,

    J’ai pris connaissance du témoignage ci’dessus avec beaucoup d’intérêt. Militant depuis 1989 pour la reconnaissance du vote blanc au sein de l’associaiton à caractère civique que j’ai créée je vous fais parvenir le texte suivant :

    Ce texte a été transmis à tous les parlementaires et candidats à la candidature, à la presse le 29 mai 2006

    Avril 2007 : «LA REVOLTE BLANCHE !»

    Notre association milite sans relâche depuis 1989, pour que le vote blanc soit reconnu comme étant un suffrage exprimé. Cela en respectant de manière scrupuleuse les institutions. Nous sommes une assiation et non un « PARTI » ce qui serait dévoyer le sens même du combat que nous menons. Ce serait, de plus entrer dans le champ de ceux qui dans un régime parlementaire représente les citoyens qui ont un devoir d’être vigilants à leur égard.

    En 2002, corollaire d’une campagne placée sous le signe de l’insécurité instrumentalisée et surmédiatisée,» de l’importance du nombre de candidats en présence, de la non – reconnaissance du vote blanc, les résultats du premier tour, ont provoqué un véritable séisme. Devant la situation qui s’est présentée pour le deuxième tour le Mouvement, a pris ses responsabilités. Il a appelé à voter pour Jacques Chirac. Depuis, comme de très nombreux français de toutes opinions, nous avons le sentiment légitime d’avoir été abusés. Le président s’est en effet aussitôt attribué à titre personnel, les suffrages qui s’étaient portés sur lui alors que le plus souvent des derniers représentaient la volonté des Français de sauver la démocratie.

    Son score du premier tour, à peine 14% des inscrits est là pour attester de l’usurpation !

    La grande frousse qui a gagné l’ensemble de la classe politique a vu de belles envolées en faveur de la reconnaissance du vote blanc et fleurir de soudaines et très nombreuses propositions de lois. Certaines étaient sans doute sincères, d’au-tres de circonstances. Le débat tronqué du 31 janvier 2003 nous en a malheureusement administré la preuve. Les leçons de 2002 n’ont cependant pas été retenues. Il n’y a eu aucune remise en cause de la part des politiques et surtout des partis. Ils gèrent leur seul fond de commerce. Aucune des réformes de fond que nous avons proposées n’a été mise en débat. Rien n’a été fait qui soit allé dans le sens d’une meilleure prise en considération des citoyens. La situation de la France recroquevillée sur un hyper centralisme continue à se déliter. 76% des Français (*) déclarent ne plus faire confiance aux hommes politiques. (Quand les Français expriment leur désillusion par rapport aux promesses de campagne, ils sanctionnent des décennies de pratiques politiques. Des années de déconsidération totale pour leur intelligence. (Profession politique.)

    Or à l’horizon de 2007 se profile la présidentielle. Et comme à mêmes causes, mêmes effets il est vraiment envisa-geable de se retrouver dans la même situation au soir du 1° tour qu’en 2002 ! Nous allons être abreuvés de promesses, et encore de promesses. Elles seront toutes faites par ceux – là mêmes, de droite et de gauche, qui depuis plus de 30 ans, alternativement, nous gouvernent et n’ont jamais entamé le moindre processus qui soit pour parvenir à leur donner un début de réalité..

    Alors faut-il accepter de voir, une nouvelle fois, confisquer notre bulletin de vote ? Faut-il accepter l’idée de continuer à n’être que des marionnettes manipulées, jouant les utilités, au moment des élections, pour seulement servir de caution à un même personnel politique ?

    En ce jour anniversaire du 21 avril 2002, à un an de la prochaine consultation présidentielle la France connaît, plus que jamais une grave crise institutionnelle. Pour s’inscrire pleinement dans le concert européen et internatio-nal, notre Pays a besoin d’urgentes et fondamentales réformes. Or, les responsables de droite et de gauche s’accordent sur la nécessité urgente de ne rien faire jusqu’en 2007, de rester dans l’immobilisme… Cela pour ne pas avoir à subir la sanction des électeurs.

    Or il est des réformes, qui les concernent directement, sont de leur seule responsabilité. Notre Mouvement en a fait la proposition sans cesse depuis 1989. Cela pour que notre Pays ne soit plus bloqué dans ses conserva-tismes. Pour que ceux qui ont fait profession de la politique sortent de leur corporatisme. Cela sans avoir d’écho ! Ces réformes sont pourtant souhaitées par une grande majorité des Français.

    – reconnaissance du vote blanc : passage en deuxième lecture de la loi du 31 janvier 2003.
    – réforme de la pyramide institutionnelle.
    – loi contre le cumul des mandats dans l’esprit de 1 homme 1 mandat comme dans les autres pays européens
    – loi sur l’inéligibilité à vie des élus impliqués dans des «affaires» de gestion de fonds publics, avec prise d’intérêt direct ou indirect.
    – nouvelle loi sur le financement des partis pour éviter la « prise en otages » des parlementaires.

    Alors assez de promesses, des actes ! Il y a un moment où il faut dire NON ! Il faut casser la dynamique du fatalisme ! Sans réformes significatives avant le début de la campagne, pour éviter que la mascarade continue, notre Pays allant, quel que soit le vainqueur, irrémédiablement vers le chaos, le Mouvement Blanc C’ Est Exprimé ne pouvant imaginer de prendre la même responsabilité qu’en 2002, menace de lancer lors de la campagne un appel à VOTER BLANC … dés le 1° Tour. De proposer aux Français en colère de faire :
    « LA REVOLTE BLANCHE ! »

    Saint – Brieuc le 29 mai 2006

    GERARD GAUTIER
    Ancien Conseiller Régional de Bretagne Président Mouvement « BLANC C’EST EXPRIME
    B.P 330 22003 Saint-Brieuc Cedex 1 Téléphone : 02.96.33.50.34
    Site : http://www.blanccestexprime.asso.fr Courriel: blanccestexprime@wanadoo.fr

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