Bernard Devos, le délégué aux droits de l’enfant en Communauté française, va rendre dans quelques mois au gouvernement un rapport sur l’influence de la pauvreté sur les enfants. Ce rapport se base sur les témoignages de plusieurs centaines de personnes qui vivent en Communauté française. Il a été réalisé dans 5 arrondissements : Verviers, Charleroi, Marche-en-Famenne, Bruxelles et Tournai.
Une convention internationale définit les droits de l’enfant. Cette convention de l’ONUOrganisation des Nations unies, presque tous les Etats du monde sont à l'ONU. L'ONU a été créée pour défendre le droit international, la justice, la sécurité et la paix. a été signée en 1989 par 191 pays. Elle comporte une cinquantaine d’articles. Or, d’après le rapport du délégué aux droits de l’enfant, certains de ces droits ne peuvent pas être respectés à cause de la pauvreté des parents.
Par exemple, des parents qui n’ont pas beaucoup d’argent évitent certaines dépenses liées aux loisirs ou à la santé. Par exemple, la kiné, la logopédie, le dentiste, l’ophtalmologue ou le psychologue…
Ce rapport a pour but de lancer un appel aux pouvoirs publicsL'Etat, le gouvernement, les administrations. Il recommande par exemple, d’encourager des initiatives qui proposent des stages pas chers pour des enfants de familles pauvres.
Ce rapport recommande aussi que les frais scolaires soient gratuits pour ces enfants.