2009. Une terre et six milliards d’êtres humains. 2050. La même terre et presque dix milliards d’êtres humains. Comment faire pour que cette terre puisse alors continuer à fournir aux hommes de quoi vivre et se développer? La nature, les écosystèmes ont toujours fourni aux hommes de quoi se nourrir, se loger, se soigner, se chauffer… On évalue cette richesse à 5 500 dollars par personne et par an.
Comment faire aujourd’hui pour que demain, les ressources de la terre ne soient pas épuisées ? Comment faire pour que notre développement d’aujourd’hui n’empêche pas les générations futures de se développer ?
Dans les années 60, on ne se posait pas trop la question. On se comportait comme si la croissance économique n’avait pas de limites. On ne pensait pas, par exemple, que le pétrole puisse s’épuiser. L’idée d’un développement durable ou soutenable est apparue en 1968 avec le Club de Rome. Le Club de Rome regroupe des personnalités de plusieurs pays. Il veut étudier l’évolution du monde pour essayer de poser des limites à la croissance économique.
Le Club de Rome publie en 1972 un rapport : « The Limits of Growth » Ce rapport, traduit en français, porte le titre « Halte à la croissance ? » ou « Les limites de la croissance ». Mais l’idée de développement durable ne sera vraiment définie que dans «Notre avenir à tous», le rapport de Bruntland, publié en 1988. Plusieurs rapports sont ensuite allés dans le même sens. Mais il a fallu attendre 1992 et le Sommet de Rio de Janeiro pour que le problème soit vraiment pris au sérieux par tout le monde.
La crise économique et la crise pétrolière sont passées par là. Et tout le monde : les États, les industries, les citoyens se disent qu’il faut revoir la croissance économique mondiale pour qu’elle soit soutenable, ou durable. Le développement durable doit tenir compte des aspects écologiques, environnementaux et des aspects humains et sociaux. Le développement durable est donc un développement économique qui respectera mieux, à la fois les droits sociaux et l’environnement.
Aujourd’hui, en 2009, certaines des conclusions du rapport « Halte à la Croissance » sont bien réelles. Le changement climatique commence à faire sentir ses effets. Les ressources naturelles deviennent plus rares, des espèces animales, des plantes, des forêts disparaissent. Les écarts entre pays développés et sous-développés se creusent. La pollution menace, les sols cultivables disparaissent.
Aujourd’hui, face à tous ces problèmes, les hommes s’interrogent sur l’avenir de leur planète. Et tentent de trouver des solutions pour que l’avenir de leur espèce ne soit pas menacé.
Une réponse
il y a trop de gaspilage, je trouve que la politique sur le developpement durable est une bonne chose