vendredi 3 mai 2024

L’ESSENTIEL L’information simple comme bonjour

Une injustice historique

Le film Indigènes, sorti sur nos écrans en septembre dernier, raconte l’histoire d’une injustice historique. Celle dont ont été victimes les soldats de “l’armée d’Afrique” pendant les deux guerres mondiales. Rachid Bouchareb, le réalisateur, a été récompensé par le César du meilleur scénario original. Ce film a reçu plusieurs autres prix. Mais la plus belle récompense de ce film est ailleurs…

En 1943, alors que la France est occupée par l’Allemagne, quatre soldats sont envoyés au front pour libérer la mère patrie. Saïd, Yassir, Messaoud et Abdelkader n’ont jamais vu la France. Ils viennent de pays du Nord de l’Afrique, colonisés par la France. On les appelle tirailleurs sénégalais. Ils traversent ensemble les épreuves une à une, liés dans cette guerre qui les effraie mais pour laquelle ils se battent jusqu’au bout. De l’Italie aux Vosges, en passant par la Provence et la Vallée du Rhône, ils combattent côte à côte. Ils affrontent la dure réalité de la guerre mais aussi de nombreuses injustices. On ne leur sert pas la même nourriture qu’aux «vrais» Français. Les lettres qui leur sont destinées sont interceptées. Celles qu’ils envoient n’arrivent jamais à destination. Ceux d’entre eux qui ne savent pas lire ni écrire n’ont pas droit aux cours prévus pour les autres soldats illettrés. Et on leur accorde bien plus rarement des permissions qu’aux soldats français.

Une réparation tardive

Saïd, Yassir, Messaoud et Abdelkader réclament le droit d’être traités de la même façon que les autres soldats. Les supérieurs à qui ils se plaignent ne semblent pas s’en inquiéter. Malgré ces injustices, ces soldats seront fidèles à la France qui, pour eux, est leur pays! Ils se montrent dévoués et combattent jusqu’au bout. Des Allemands leur proposeront même de rejoindre leur camp : pourquoi combattre pour des chefs qui les traitent mal ? Des chefs qui n’hésitent pas à les envoyer à la mort avant les autres soldats ?

Néanmoins, ces tirailleurs sénégalais resteront fidèles à la France. Ils se sentent responsables de l’avenir de la France. Ils feront leur devoir envers leur pays. On leur promet la gloire et le mérite mais personne ne tiendra cette promesse.

Ces héros, ces tirailleurs sénégalais, l’histoire a oubliés. Et même reniés. Après la seconde Guerre mondiale, quand leur pays d’origine deviendra indépendant, ils n’auront même plus droit à une pension décente. Après presque 50 ans, à cause de la sortie du film Indigènes, le Parlement français a finalement décidé le 15 novembre 2006 d’augmenter les pensions de ces soldats. 84 000 anciens combattants coloniaux de 23 nationalités pourraient en bénéficier. S’ils se manifestent : la plupart de ces soldats qui ont servi pendant la Première Guerre mondiale sont déjà morts.

Annabelle Duquesne

10 réponses

  1. L’injustice est partout Insécurité – injustice ?
    Aide à personne en danger
    Article 422bis. Sera puni d’un emprisonnement de huit jours à un an et d’une amende de cinquante à 125€ ou d’une de ces peines seulement, celui qui s’abstient de venir en aide ou de procurer une aide à une personne exposée à un péril grave, soit qu’il ait constaté par lui-même la situation de cette personne, soit que cette situation lui soit décrite par ceux qui sollicitent son intervention.
    Formulaire de plainte gratuit sur demande tél. 04.250.43.31 de APIA -SENIOR
    A quoi préparons-nous réellement la vie de nos enfants ?

    Dans l’avenir, la vie de l’homme atteindra un siècle, voire dépassera 140 ans. Prédire cette évolution est bien. On pourrait s’en réjouir au cas où on n’attendrait pas deux siècles pour développer une gérontologie harmonieuse plus équitable qu’aujourd’hui. http://www.apia-senior.be

  2. L’injustice est partout Insécurité – injustice ?
    Aide à personne en danger
    Article 422bis. Sera puni d’un emprisonnement de huit jours à un an et d’une amende de cinquante à 125€ ou d’une de ces peines seulement, celui qui s’abstient de venir en aide ou de procurer une aide à une personne exposée à un péril grave, soit qu’il ait constaté par lui-même la situation de cette personne, soit que cette situation lui soit décrite par ceux qui sollicitent son intervention.
    Formulaire de plainte gratuit sur demande tél. 04.250.43.31 de APIA -SENIOR
    A quoi préparons-nous réellement la vie de nos enfants ?

    Dans l’avenir, la vie de l’homme atteindra un siècle, voire dépassera 140 ans. Prédire cette évolution est bien. On pourrait s’en réjouir au cas où on n’attendrait pas deux siècles pour développer une gérontologie harmonieuse plus équitable qu’aujourd’hui. http://www.apia-senior.be

  3. LA MEMOIRE PERSONIFIE L’HOMME .
    Sa perte détermine sa soumission à d’autres, voire à un gestionnaire inconnu de ses biens.

    Quel que soit notre âge, nous vivons une époque de tension extrême conduisant aisément à une dépression momentanée, aux psychodrames ou au suicide et à plus de 15 types de démences dont certaines, traitées scientifiquement, sont guérissables.
    Cependant les échecs fréquents des expertises judiciaires démontrent que l’individu soupçonné à tort par n’importe quel quidam mal intentionné, voire un conjoint et sans présentation contradictoire d’un certificat médical garantissant ses facultés, risque de perdre définitivement son autonomie d’action et la gestion de tous ses biens !
    A cet égard, de nombreuses questions parlementaires restées sans réponse, les mises en garde de l’Ordre des médecins et la perplexité de nombre de notaires justifient la fragilité et les plus grandes précautions de la mise sous tutelle des adultes, au regard de plus de 300.000 Belges placés sous administration prétendue “provisoire”.
    APIA asbl Renseignements gratuits : 04 250 43 31 et contact@apia-senior.be

  4. Très intéréssant ce que vous écrivez là « Bassaux »
    On parle tant et tant du respect de nos vieilles personnes et pourtant rien n est mis en place pour mieux les défendre et les soigner
    Il existe ,il est vrai des tas de service auquel ont peut s adresser mais que ce soit à l hôpital ou dans les maisons de repos ,la maltraitance est présente sans cesse mais non divulguée .On veut nous faire croire que cela fait partie du quotidien et on nous demande de la » fermer « sinon ils ont les moyens de vous « fatiguer »et ils les ont.
    Pourquoi s indigner !le système rapporte et la vitrine est bien décorée .
    Vieillir n est point à la mode ,jeunir est à la mode ,tout est basé de plus en plus sur ce qui est beau et plaisant à regarder que même les jeunes se trouvent plus assez jeunes et beaux pour notre société magazine de mode avec des mannequins anorexiques vide de toute humanité
    Pour en revenir à ce merveilleux film et aux injustices du passé ,un jour ,j espère ,on fera un film pour les vieux trop oubliés ,l injustice est partout même quand on est vieux ,la ségrégation elle se retrouve même dans les milieux des soignants selon que vous soyez blancs ,catho ou trop handicapé ,que vous soyez généreux ,pauvre ,riche,pistonné ,politicien ,et selon la langue que vous parlez .
    Alors en plus si on permet d enlever la dignité de nos âgés ,cela devient n importe quoi et cela me rend enragée.

  5. LA MEMOIRE PERSONIFIE L’HOMME .
    Sa perte détermine sa soumission à d’autres, voire à un gestionnaire inconnu de ses biens.

    Quel que soit notre âge, nous vivons une époque de tension extrême conduisant aisément à une dépression momentanée, aux psychodrames ou au suicide et à plus de 15 types de démences dont certaines, traitées scientifiquement, sont guérissables.
    Cependant les échecs fréquents des expertises judiciaires démontrent que l’individu soupçonné à tort par n’importe quel quidam mal intentionné, voire un conjoint et sans présentation contradictoire d’un certificat médical garantissant ses facultés, risque de perdre définitivement son autonomie d’action et la gestion de tous ses biens !
    A cet égard, de nombreuses questions parlementaires restées sans réponse, les mises en garde de l’Ordre des médecins et la perplexité de nombre de notaires justifient la fragilité et les plus grandes précautions de la mise sous tutelle des adultes, au regard de plus de 300.000 Belges placés sous administration prétendue “provisoire”.
    APIA asbl Renseignements gratuits : 04 250 43 31 et contact@apia-senior.be

  6. PRIVATION DE LIBERTE
    La mise sous tutelle et l’administration
    doivent être abordées avec circonspection !
    Car elle porte atteinte à la liberté de l’individu de choisir sa manière de vivre et de gérer ses biens à sa guise. Pour cela, on fait le plus souvent appel à la psychologie, qu’elle soit scientifique, empirique ou tout simplement intuitive, parfois venant d’un ignorant décidant à votre place selon ses aspirations.
    En fait, la psychologie analyse votre comportement selon des critères établis par “l’analyste”, sans enquête approfondie, sans nécessairement répondre aux droits élémentaires de tout homme, de la manière qu’il veut vivre sa vie, pour autant qu’il ne porte pas préjudice aux droits d’autrui.
    Rappelons que presque toujours les gens qui ont quelques biens courent ce risque qui épargne les sans domiciles fixes.
    Par contre, le neurologue et le psychiatre parfois les deux à la fois, sont seuls en mesure médicalement de déceler la dangerosité d’un individu, la maladie ou la démence et parfois d’y apporter une solution provisoire ou permanente, sans nécessairement le priver de sa liberté, même si elle doit être surveillée.
    Mettre une personne sous tutelle et l’enfermer pour la protéger de la violence, des abus et de la maltraitance, sans autre mobile sérieux, est proprement scandaleux. C’est une forme de paternalisme dont la victime est considérée comme la coupable. Tout autant que de l’empêcher de partager comme elle l’entend son épargne avec ceux qui lui prodiguent visites, amour, soins et serviabilité.
    Car on en connaît beaucoup de ces petits vieux à qui les héritiers veulent prendre tous, sans rien donner. Sans les avoir visités depuis des années. Leur laissant même ignorer qu’ils ont des petits-enfants. Par contre ces descendants se rebifferont quand la tutelle exigera d’eux, sans justification, de partager les frais de l’entretien et des soins, allant jusqu’à leur envoyer l’huissier.
    LA CAPACITE EST LA REGLE ; L’INCAPACITE EST L’EXCEPTION rappelle la Maison des Notaires de Namur.

  7. Guantânamo n’est pas Bruxelles
    Même si chez nous, aujourd’hui encore “on” vous impose sans loi votre lieu de résidence. Exiger arbitrairement que vous vivrez en home plutôt que dans vos murs, mérite pourtant de mesurer le pour et le contre. Certes, chaque version a ses raisons d’être, de soins, d’accompagnement et de coût, sans que la sûreté nationale y soit pour quelque chose. C’est avant tout affaire de sentiments, de mesures et de règlements que la plupart ignore ou n’applique pas…. En notre pays civilisé.
    La parole devrait être avant tout affaire d’expériences vécues par les uns et les autres, avant qu’une décision soit prise, par n’importe qui en “Charentaises” dans l’abri de son confortable foyer. Avant surtout qu’un jour, “on” ajoute un container rouge aux vert, noir et gris pour débarrasser l’environnement des vieux qui prolifèrent.
    Règles et témoignages peuvent être fournis sans intérêt ni ambiguïté, gratuitement, par APIA-SENIOR asbl, Et si vous avez voyagé dans les pays nordiques, votre avis compte double. Simplement en téléphonant pour un renseignement ou en témoignant par écrit auprès de APIA asbl rue des Eglantiers 13 4460 à Grâce-Hollogne. Tél. 04 250 43 31 contact@apia-senior.be
    http://www.apia-senior.be

  8. La relation entre les Grands-parents et les petits-enfants
    est à cultiver.
    Car c’est le lien privilégié qui relie les jeunes à leur passé.
    Quand les anciens auront nonante ans, les enfants seront déjà âgés et les petits-enfants de quarante ans seront leur meilleur soutien.
    Quand les parents
    se désaccordent, se remarient ou disparaissent
    les grands-parents restent les mêmes, sans partage,
    toujours aussi attentionnés dans la continuité.
    Accordez à vos petits-enfants toute votre attention/…/
    Mais cette culture est un art qui s’apprend.
    Droits de visite et recours en Appel:www.apia-senior.be

  9. Pour beaucoup de personnes âgées, le bonjour matinal
    du livreur de repas ou de l’infirmière sera le seul de la journée.
    Dans un monde où ne se parle plus, où on ne connaît plus le nom du voisin même quand on s’engueule avec lui par-dessus la haie ou le muret, il y a raison pour perturber les gens fragiles, menacer leur santé et devenir rapidement la proie des rapaces.
    Des solutions existent pourtant quand on a la volonté de s’y plier, plutôt que de se renfermer sur soi-même et s’aliéner la société.
    apia-senior@skynet.be tél 04 250 43 31 APIA asbl rue Joseph Vrindts 2/21 4460 Grâce-Hollogne. http://www.apia-senior.be
    Le spécialiste de l’accompagnement en Belgique

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