Le système des titres-services a été mis en place pour lutter contre le travail au noir. Les travailleurs des titres-services font surtout des travaux ménagers comme le nettoyage, le repassage, des petits travaux de couture. Ils s’occupent des courses d’une famille ou encore aident des personnes handicapées à se déplacer.
Grâce aux titres-services, les travailleurs bénéficient d’un véritable emploi, avec un vrai contrat de travail. Ils ont aussi une vraie protection sociale, une assurance. De plus, ils peuvent se former. Ces travailleurs sont engagés par des sociétés agréées. Ces sociétés proposent leurs services aux particuliers. Les particuliers payent 7,50 euros de l’heure. Et c’est l’Etat qui paye la différence pour assurer les frais de salaire du travailleur.
Les travailleurs «titres-services» peuvent être engagés par des agences spécialisées : les Agences d’insertion. Ce sont des entreprises d’économie sociale, des CPASCentre public d'action sociale, …
Mais ils peuvent aussi être embauchés dans des sociétés d’intérim.
De plus en plus d’agences d’intérim emploient ce genre de travailleurs. 38% des travailleurs titres-services sont occupés par les agences d’intérim en Flandre ; 37,8% à Bruxelles et 27,5% en Wallonie.
Or, on constate que les travailleurs « titres-services » engagés par des agences d’intérim ont des contrats moins stables que ceux engagés par les Agences d’insertion. Les agences d’intérim donnent plus souvent des contrats à durée déterminée. Et souvent des petits contrats de quelques heures par semaine. Alors que les contrats des agences d’insertion sont presque toujours des mi-temps ou des temps-plein. Le Plan veut mieux protéger les travailleurs «titres-services». On étudie la possibilité de mieux indexer les salaires de ces travailleurs pour qu’ils augmentent avec le coût de la vie.
Une réponse
il serait bien que les personnes qui ont du personnel grâce à des titres services se montrent respectueux